La ville de Grenoble lance sa voiture du futur

La ville de Grenoble lance sa voiture autopartage avec deux véhicules étonnants conçu grâce à un partenariat entre le groupe japonais Toyota et l’électricien public EDF. Contrairement à l’Autolib, l’i-Road et les Coms promettent d’être entièrement intégrés au réseau de transports en commun grenoblois.

Grenoble va mettre à disposition, à partir du 1er octobre et pour une durée de trois ans, soixante-dix petits véhicules électriques Toyota. Ils seront disponibles dans 27 stations de Grenoble et des communes avoisinantes.

Ce projet innovant réunit cinq acteurs : la ville de Grenoble, sa communauté d’agglomération, l’opérateur d’autopartage Cité Lib, Toyota et EDF.

L’électricien public va installer les infrastructures de recharges et notamment les bornes de recharge sur la voie publique Ces véhicules électriques ultracompacts sont dotés d’une autonomie d’une trentaine de kilomètres pour une recharge complète en trois heures.

La réservation s’effectue sur un smartphone via une application dédiée et 27 stations de recharge ont été implantées, situées près des arrêts de tram, bus ou TER. Les usagers des transports en commun bénéficieront de tarifs préférentiels.

Avec un abonnement au service Cité Lib de moins de 15 euros par mois, les Grenoblois pourront emprunter ces véhicules en payant un tarif dégressif compris entre 3 et 1 euro par quart d’heure. « Ce n’est pas simplement le partage du véhicule, c’est aussi une connexion complète avec les autres modes de transport et la possibilité de réserver », précise Didier Leroy, patron de Toyota Europe.

Les véhicules mis à dispositions sont pour moitié des Coms, ressemblant aux voiturettes des greens de golf, monoplaces, à quatre roues, et disposant d’un coffre. L’autre moitié est composée d’une flotte d’i-Road, un tricycle biplace (en tandem) de conception novatrice. « J’ai eu l’impression d’être sur des skis », a témoigné Christophe Ferrari, président de Grenoble Alpes Métropole (La Métro), après avoir essayé une i-Road.

Le système est réalisé entièrement pour l’agglomération grenobloise et aucune extension à d’autres villes n’est prévue pour le moment.

 

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