Conférence de Lima : un compromis ténu

Source: fr.cntv.cn

C’est un accord a minima qui est finalement sorti de la 20ème conférence des Nations Unies sur le changement climatique, à Lima, le 14 décembre.

Malgré une prolongation de presque trente six heures, les progrès espérés non pas été atteints, du fait des tensions entre les pays industrialisés et les pays en développement, constatées dès le début de la conférence. De mauvaise augure dans la perspective de l’accord de Paris, que les membres de la convention ont jusqu’en décembre 2015 pour préparer ; l’objectif final étant de limiter la hausse moyenne des températures à 2 degré Celsius avant le siècle prochain, en liant dès 2020 tous les pays dans une action commune (2°C correspondant au seuil limite estimé comme dangereux par les scientifiques du GIEC).
Lima devait ainsi préparer l’accord de Paris, fixer les étapes ainsi que le principe d’une évaluation des pays concernés ; or le texte adopté mentionne certes une « contribution nationale », mais pas d’évaluation, et est ainsi non-contraignant. Le principe d’une « responsabilité commune mais différenciée », garantie d’un traitement distinct entre les pays suivant leur degré de développement et les pays industrialisés, a en revanche été confirmé. Et le « Fonds vert pour le climat » a finalisé sa première capitalisation, à hauteur de 10,2 milliards de dollars.
Finalement, un « draft paper » de l’accord de Paris a été adopté, mais il laisse toutes les options ouvertes, y compris les plus minimalistes, même si tous les pays ont renouvelé leur souhait de parvenir à un accord dès l’année prochaine.

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