De l’IoT à loE : la conférence de John Chambers au CES 2015

Après Brian Krzanich (le PDG d’Intel ) hier, c’était aujourd’hui au tour de celui de John Chambers (Cisco), de s’exprimer lors d’un keynote au CES 2015. Comme son homologue d’Intel, le patron de Cisco a insisté sur la révolution que représente l’internet des objets (IoT, internet of things). Une notion qui est clairement le cœur de cette édition 2015 du CES.

Lors de cette conférence, John Chambers a ainsi déclaré que « l’internet des objets représente la plus importante évolution du monde de la technologie depuis plus de dix ans. » Selon Chambers, l’IoT était encore inconnu il y a un an, mais fait désormais partie intégrante de la réflexion, non seulement des professionnels de la technologie, mais également des gouvernements, qui ont pris conscience du potentiel de l’internet des objets en terme de croissance et d’emplois.

Si l’Iot va avoir un impact « peut-être dix fois supérieur à celui qu’a eu Internet » a-t-il déclaré, c’est qu’au-delà des connexions individuelles (un réfrigérateur, une voiture, un bracelet, des chaussures…), la généralisation et la combinaison de toutes ces informations nous amène à un véritable internet « total » (« Internet of everything »).

Pour illustrer la dimension exponentielle du phénomène (et après un intermède humoristique avec la comédienne Sarah Silverman), le PDG de Cisco a rappelé qu’en 1984, seulement 1000 appareils étaient connectés à internet, alors qu’en 2014, dix milliards d’appareils mobiles commandaient plus de 70 milliards d’applications.

Multipliant les exemples concrets (enlèvement des ordures, éclairage public, grande distribution…), Chambers a notamment estimé le potentiel économique de l’IoE a plus de 19 000 milliards de dollars. Un chiffre qu’il estime raisonnable, demandant à l’audience de se rappeler l’année dernière, et combien les choses avaient évolué rapidement.

Pour conclure sa présentation, le patron de Cisco a indiqué qu’il pensait que la nouvelle frontière serait la santé connectée, et que l’année prochaine, on ne parlerait plus de smart city, mais de smart country…

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