Métier : Les outils évoluent

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Un outil est un objet fabriqué pour réaliser une action déterminée. L’homme n’est pas le seul à utiliser des objets pour agir sur son environnement. Les loutres utilisent une pierre plate pour briser les coquillages dont elles se nourrissent. Mais l’objet n’a pas été fabriqué. Les chimpanzés utilisent des brindilles qu’ils introduisent dans les termitières pour en capturer les occupants. L’électricien utilise un tournevis ou un coupe-câble. Les plus anciens outils (2,2 millions d’années) sont de simples galets taillés à une extrémité ce qui la rend tranchante. Il y a 40 000 ans l’homme moderne (Homo sapiens sapiens) arrive en Europe. Sa maitrise de la technique dépasse celle de l’homme de Néanderthal qui va disparaitre dans les milliers d’années qui suivent. Depuis, le bon outil fait déjà la différence sur la concurrence.

Face à l’allongement de la vie professionnelle, l’amélioration des conditions de travail est devenue un enjeu pour les entreprises artisanales. Les fabricants innove en permanence pour améliorer l’efficacité, diminuer les troubles muscolo-squelettiques et protéger les individus. Depuis 2010, a été introduite la notion de pénibilité dans la réglementation. Pour le dirigeant, il est obligatoire de préserver sa santé et celle de ses salariés pour réaliser un travail efficace et de qualité.

Formation et prévention sont essentielles
Ces dernières années sont marqués par une forte progression des formations à la prévention dans les entreprises artisanales : +22% de stagiaires formés à la prévention en 2012. Cette hausse s’explique en partie par un renforcement du dispositif de formation pour l’amiante et l’électricité imposant la formation à l’ensemble des travailleurs susceptibles d’être exposé à ces risques. L’obligation de formation reste donc le principal facteur de participation. Dans le même temps, les risques plus courants comme les manutentions manuelles restent à la marge des actions de formation alors qu’elles restent la 1ère cause d’accidents du travail et de maladies professionnelles pour ces professionnels. Les métiers de l’électricité et des travaux publics, figurent parmi les métiers les plus représentés dans les formations à la prévention au regard de leur effectif de référence. Ces chiffres doivent néanmoins être analysés avec prudence et recul. En particulier, la proportion de chaque métier dans les formations à la prévention doit nécessairement être corrélée avec les risques inhérents de ces métiers ainsi qu’avec les formations obligatoires nécessaires à l’activité de l’entreprise (ex : habilitation électrique, autorisation de conduite d’engins, attestation de compétence pour l’utilisation d’échafaudages…). Les électriciens représentent 15% des stagiaires formés à la prévention alors qu’ils constituent 11% des effectifs des actifs du BTP.

L’amiante et l’électricité ont été impactés par des évolutions réglementaires, au cours de l’année étudiée, qui ont renforcée l’obligation de formation, obligeant les entreprises à former leurs équipes. La plus forte hausse revient aux électriciens avec +44% de formés entre 2011 et 2012 avec 7086. Les formations aux risques professionnels plus ordinaires tels que les contraintes physiques marquées ou l’utilisation de produits dangereux restent peu suivies malgré leur augmentation et les enjeux forts sur ces sujets.
Cependant, 58% des artisans déclarent ne pas connaitre les formations sécurité obligatoires pour leur métier.

En ce qui concerne les accidents du travail, les données relatives aux sinistres et aux effectifs permettent de calculer les indicateurs suivants :  IP : incapacités permanentes consécutives aux accidents du travail  l’indice de fréquence des AT est le nombre d'accidents en 1er règlement pour 1 000 salariés ;  le taux de fréquence des AT est le nombre d'accidents en 1er règlement par million d'heures de travail ;  le taux de gravité des incapacités temporaires est le nombre de journées d’incapacité temporaire pour 1 000 heures de travail ;  l’indice de gravité des incapacités permanentes est le total des taux d’IP par million d'heures de travail, total qui inclut les décès comme incapacités permanentes avec un taux de 99 % ;  le taux moyen d’une IP est la somme des taux d’IP rapporté à la somme des nouvelles IP et décès, avec prise en compte des décès selon les mêmes modalités que pour l’indice de gravité.
En ce qui concerne les accidents du travail, les données relatives aux sinistres et aux effectifs permettent de calculer les indicateurs suivants :
 IP : incapacités permanentes consécutives aux accidents du travail
 l’indice de fréquence des AT est le nombre d’accidents en 1er règlement pour 1 000 salariés ;
 le taux de fréquence des AT est le nombre d’accidents en 1er règlement par million d’heures de travail ;
 le taux de gravité des incapacités temporaires est le nombre de journées d’incapacité temporaire pour 1 000 heures de travail ;
 l’indice de gravité des incapacités permanentes est le total des taux d’IP par million d’heures de travail, total qui inclut les décès comme incapacités permanentes avec un taux de 99 % ;
 le taux moyen d’une IP est la somme des taux d’IP rapporté à la somme des nouvelles IP et décès, avec prise en compte des décès selon les mêmes modalités que pour l’indice de gravité.

 

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