3 Questions à – Jean-François Nativité

Jean-François Nativité

Directeur général de l’Institut Énergie et Territoires

La création de l’Institut Énergie et Territoires est partie d’un constat : avec la loi NOTRe, la loi Maptam et la loi sur la transition énergétique, la compréhension des enjeux pour les différents acteurs est devenue très compliquée. Qui sont les interlocuteurs ? Qui sont les décideurs ? Comment se fait le fonctionnement dans les territoires ? Comment faire atterrir des projets en régions ? C’est tout l’objectif de l’Institut Énergie et Territoires : redonner de la compréhension et du dialogue entre les différents acteurs pour identifier et fluidifier les démarches.

 Pouvez-vous nous présenter l’Institut Énergie et Territoires et quels sont ses domaines d’intervention ?
L’Institut Énergie et Territoires est une association organisée sous la forme d’un Think Tank nouvelle génération : nous n’avons pas vocation à porter des idéologies marquées politiquement ou des intérêts privés. Nous sommes sur une approche associative avec une volonté d’avoir des adhérents, mais absolument pas une approche lucrative.

Avant même de proposer du contenu, avant même de parler de sujets clés, nous souhaitons créer un lieu de rendez-vous, un lieu de partage entre les acteurs. Au sein de l’Institut, chaque adhérent, quelle que soit sa taille ou son importance, sera considéré comme un adhérent avec tout ce que ce statut pourra générer comme accès aux informations et à nos services. Nous allons aussi rapidement nous lancer dans l’organisation d’événements.

 

Pouvez-vous nous en dire plus sur ces événements ?
Il y aura d’une part les événements Énergie et Territoires (colloques, tables rondes…), dont les premières problématiques sont déjà connues : impact de la loi NOTRe et de la loi sur la transition énergétique sur les nouvelles compétences territoriales en matière d’énergie, ou encore les questions de collusions entre l’énergie et l’économie numérique avec la problématique de l’énernet par exemple…

L’idée est de travailler sur ces sujets clés d’actualité, mais aussi de valoriser des problématiques que nos adhérents souhaitent porter. D’autre part, nous préparons un second type d’événements dédiés aux start-up, que nous avons baptisé les événements smart-up : pourront se rencontrer sur des formats très courts d’environ une à deux heures des entrepreneurs, des chefs d’entreprises avec des grands comptes ou encore des décideurs publics type élus ou DGS et DGA dans des grosses collectivités.

Voilà les deux grands axes que nous allons traiter et construire pour nos adhérents et par nos adhérents. Pour ce faire, nous avons déjà tissé des partenariats, notamment avec la revue parlementaire qui sera notre relais de diffusion et par laquelle nous souhaitons offrir une tribune à nos différents adhérents.

 

Quels sont vos projets pour les mois à venir et quelles actions souhaitez-vous mener en priorité ?
Notre tout premier projet est de constituer une communauté. L’objectif est d’aller chercher des adhérents et de constituer trois collèges principaux. Le premier collège serait lié au monde de l’entreprise, toutes tailles confondues, et qui inclurait également les clusters, les pôles de compétitivité et les groupements d’entreprises de toute nature. Le deuxième collège est lié aux collectivités, et nous souhaitons davantage nous positionner sur des thématiques opérationnelles que politiques.

Notre approche sera donc de nous tourner vers les DGS, les DGA et les vice-présidents des collectivités pour avoir une approche stratégique et concrète. Le troisième collège sera celui du monde de la recherche. Nous avons vocation à aller chercher des business schools ou des universités qui travaillent déjà sur les problématiques énergétiques. Avant même de parler de nos événements, la constitution de nos trois collèges est la priorité. Nous allons également organiser un événement smart-up cette année et un gros événement en région au premier trimestre de l’année prochaine.

Dans l’immédiat, nous sommes en phase de construction : nous sommes en pourparlers avec les trois ou quatre gros acteurs et multinationales du secteur pour l’électricité et le gaz, avec les directions territoriales, mais aussi avec trois business schools de province. L’annonce de nos différents adhérents sera faite prochainement et de manière officielle.

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