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+3.6° en 2100

Sources: mytourdumonde.fr clipshrine.com

Ce rapport prend en compte toutes les technologies disponibles, et prolonge les tendances actuelles : c’est donc l’une des estimations les plus réalistes et les plus informées qui soient disponibles à l’heure actuelle. L’AIE prévoit cependant de grands progrès pour ce qui concerne les énergies renouvelables, qui devraient égaler les autres sources d’énergie en proportion (sans les remplacer) et pourraient ainsi modifier légèrement cette tendance au réchauffement.

Le principal moteur de ce réchauffement est l’augmentation forte de la consommation d’énergie, estimée à 37% d’ici à 2040. La Chine et la région d’Asie orientale et du sud devraient être de gros contributeurs de cet accroissement, au vu de leurs perspectives de croissance. Par ailleurs, il est prévu que le nombre de véhicules en circulation double en 25 ans, même si la répercussion sur l’émission de gaz à effet de serre sera limitée par le développement des véhicules propres. Cette augmentation de la consommation n’a cependant pas à craindre une pénurie de l’offre énergétique, pour laquelle aucun épuisement n’est prévu, et ce quelle que soit la ressource considérée.

Sachant que même le scenario d’une augmentation de 2°C était déjà considéré comme alarmant par les experts du climat, l’annonce de l’AIE est perçue comme une très mauvaise nouvelle. Elle est néanmoins contrebalancée par l’annonce d’un Traité entre la Chine et les Etats-Unis ayant justement pour objectif de limiter la hausse globale à 2°C. Les deux pays sont en effet à eux seuls responsables de 45% des émissions de gaz carbonique. C’est notamment la première fois que la Chine prend une part de responsabilité, préférant d’ordinaire mettre en avant la responsabilité des pays développés. Le gouvernement chinois a même évoqué une date, 2030, comme charnière pour inverser la tendance croissante de leur émission de gaz à effet de serre : de bon augure dans la perspective du sommet sur le climat qui doit se tenir à Paris en 2015.

Jean-Marc Guillier: Diplômé de Sciences Po Paris, Jean-Marc Guillier s’y spécialise déjà dans le domaine des marchés de l’énergie. En 2013, alors que Total SA finalise la phase d’exploitation en Ouganda, Jean-Marc passe un an dans ce pays durant lequel il participe avec de jeunes ougandais à la création d’un fonds d’investissement et commence ses contributions au site filière 3e. Il travaille désormais dans une structure similaire en Russie où il est amené à collaborer avec des géants du pétrole et du gaz, mais aussi des entreprises spécialisées dans l’énergie hydraulique, nucléaire ou les énergies renouvelables (Rosatom, Rushydro, E.on, EDF Fenice).
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