
La France tarde à s’engager dans la transition éclairagiste. Au rythme actuel, il faudra 30 ans pour renouveler ou rénover le parc d’éclairage français.
Par rapport à la plupart des pays occidentaux, la France accuse un retard économique et technologique en matière de qualité et de conformité de l’éclairage, avec des situations à la fois de sur-éclairement, notamment en éclairage public, mais aussi de sous-éclairement et mauvais éclairement en éclairage intérieur. Un retard qu’elle peut toutefois combler, grâce à la révolution technologique des LED et à la généralisation des systèmes de gestion intelligente, désormais matures.
Il est urgent que les principaux acteurs du monde de l’éclairage français travaillent ensemble pour :
- recentrer l’éclairage sur les besoins humains : éclairer juste et quand c’est nécessaire ;
- répondre et accompagner les révolutions technologiques ;
- répondre au défi des smartcities : les acteurs de l’éclairage doivent pouvoir répondre présents aux enjeux de sécurité, d’installation et de maintenance de l’éclairage intelligent et connecté, notamment face à la numérisation de sa gestion ;
- maîtriser les effets potentiellement indésirables de la lumière sur l’homme et l’écosystème ;
- participer activement aux éco-bâtiments et à la construction durable ;
- répondre et accompagner l’innovation dans le secteur médical : les technologies de la lumière sont à l’aube d’un boom thérapeutique (la « lumière médicament ») ;
- organiser le développement d’enseignements et de formations adaptés et spécifiques à l’éclairage, dont les bases scientifiques et techniques se complexifient.
Les JNL 2016 se dérouleront à Lyon.