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La Corse : l’île de beauté se met au vert

Vue de la Corse du Sud en avion, septembre 2015. © Maïlys Kerhoas

Avec une enveloppe prévisionnelle de 7,4 millions d’euros de fonds issus du Contrat de Plan Etat Région et du Fonds Européen de Développement Economique Régionale, la Corse aspire à devenir l’île performante et durable de l’ouest de la mer Méditerranée. Selon un rapport publié par l’INSEE, sur la fluctuation du PIB français par régions entre 1990 et 2013, le PIB corse a augmenté depuis 2008.  L’objectif est d’accéder à l’indépendance énergétique d’ici à 2050. Le décret gouvernemental du 20 décembre donne l’exclusivité à l’île de beauté pour la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) 2016-2023 dans le cadre de la loi sur la transition énergétique et la croissance verte vôtée l’été dernier. L’ambition corse souhaite atteindre les 22% d’énergies renouvelables ayant pour objectif une production d’énergie verte de 93 mégawatts (MN) d’ici 2023 dont 12 MW de solaire thermodynamique. Ses ressources en énergie solaire et éolienne, pourraient faire de l’archipel, une île paradisiaque et responsable de l’environnement. La région est connue pour ses plages paradisiaques, ses hautes montagnes, et ses richesses naturelles. La Corse contient des zones géographiques protégées au patrimoine de l’UNESCO, comme la sublime réserve de Scondola, dans le Golf de Porto. Le développement d’une « stratégie verte » pour l’île de beauté, attirera encore plus de touriste, revenu principal de la Corse.

Définition des politiques d’aménagement et de développement

La première phase de mise en œuvre des projets prévus par l’ADEME, l’Office Public de l’Habitat de la Corse-du-Sud et l’Agence de l’Urbanisme et de l’Energie de la Corse se déroulera sur deux ans. La rénovation des bâtiments est un facteur primordial pour la transition énergétique et est soutenu par les réglementations thermiques. L’innovation et le numérique permettront de créer des bâtiments durables à très hautes performances énergétiques répondant aux objectifs de l’Accord de Paris. Le projet se déclinera en trois parties : les constructions neuves BEPOS, les rénovations globales BBC ainsi que les procédés de construction et de rénovation à faible impact carbone, comme le suggère la loi de 2001. L’encadrement des projets par l’ADEME, l’Office Public de l’Habitat de la Corse-du-Sud et l’Agence de l’Urbanisme et de l’Energie de la Corse permettra d’assister l’élaboration des documents d’urbanisme. Dans un soucis d’harmonisation des politiques publiques, la préparation des projets d’agglomérations durables a vocation de définir la mise en œuvre des politiques régionales en matière de réduction de gaz à effet de serre. A noter qu’en 2013, près de 150 projets ont été soutenus financièrement et techniquement par la Direction régionale de l’ADEME, pour une enveloppe de 6 millions d’euros.

Mailys Kerhoas:
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