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Lumières N° 41 – Dossier : Éclairage des terrains de sport

Piscine municipale de Golfech (Tarn-et-Garonne). – Maîtrise d'ouvrage : ville de Golfech (82) – Solution éclairage : Comatelec Schréder © Comatelec Schréder

Entre les recommandations du plan de sobriété énergétique, les propositions de l’ANDES, les exigences des fédérations sportives et les mises en lumière « spectacles » en cours depuis quelques années dans certaines disciplines, difficile, il faut en convenir de trouver un juste compromis pour l’éclairage des installations de sport. Pourtant, les exemples se multiplient : ici, la led a permis d’éclairer un deuxième terrain pour l’entraînement nocturne de jeunes adolescents, là on a divisé par plus de 2 les consommations en remplaçant les anciens appareils par des luminaires led, ailleurs, il a été possible d’installer un système de pilotage de l’éclairage pour contrôler les durées d’allumage. En parallèle, les fédérations sportives, de plus en plus attentives aux économies d’énergie que l’éclairage peut générer, recommandent des technologies efficaces et des outils de gestion qui permettent de faire varier les intensités. Un ensemble de mesures qui tendent vers un nouveau modèle d’éclairage, ou, peut-être, un éclairage modèle…

Dossier réalisé par Isabelle Arnaud

 

Plan de sobriété énergétique du sport

En octobre dernier, le ministère des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques dévoilait 40 mesures pour un plan de sobriété énergétique du sport. Pour l’ANDES (Association nationale des élus en charge du sport), ces annonces renvoient à ses propres propositions publiées en septembre dans son document « Agir face au choc climatique ».

« Parmi les mesures très concrètes et opérationnelles qui vont être déployées, je pense notamment […] à la réduction et l’optimisation de l’éclairage dans les équipements sportifs », déclarait Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques. Et de rappeler que l’éclairage représente 18 % de la consommation énergétique dans le sport. 3 des 40 mesures concernent l’éclairage. Dans le cadre d’un plan de sobriété énergétique, flécher les mesures liées à l’éclairage, soit 18 % de la consommation d’énergie du sport, s’avère une des opérations les plus efficaces, à très court terme, dont l’impact positif a vocation à perdurer avec des solutions simples et éprouvées, et venir ainsi contribuer à l’atteinte des objectifs fixés.

Mesure n° 5 : réduire de près de 50 % l’éclairage des avant-matchs et des après-matchs pour les rencontres de rugby et de football professionnels en journée et de plus de 30 % en nocturne

En pratique, les cahiers des charges des championnats professionnels de la Ligue de football professionnel (LFP) et de la Ligue nationale de rugby (LNR) prévoient des indications, dispositions ou obligations sur le temps et la puissance de l’éclairage avant, pendant et après un match, que cela soit en pleine journée ou en soirée. Ces dispositions s’expliquent par des contraintes de qualité de diffusion (réglages caméra, luminosité…), le bon déroulement de la compétition (réglages goal-line technology pour le football) ou encore pour la sécurité des spectateurs.

Le stade Aimé-Giral, à Perpigan, a bénéficié d’une rénovation pour répondre aux normes de la Ligue nationale de rugby (LNR). L’installation d’éclairage se compose des luminaires OMNIblast 3 et OMNIblast 2 de Comatelec Schréder. © Comatelec Schréder

Dans le cadre du groupe de travail dédié au sport professionnel, la LFP, la LNR, les clubs professionnels et les diffuseurs TV se sont accordés pour réduire de près de 50 % le temps d’éclairage des avant-matchs et des après-matchs pour les rencontres se déroulant en journée. Pour les matchs en soirée, cette réduction sera de 30 %.

Pour un match en journée, l’éclairage, aujourd’hui allumé à 100 % trois heures avant le match, sera désormais allumé à 100 %, au plus tôt, une heure et demie avant le match pour le football, et une heure avant le match pour le rugby. Certains clubs pourraient démarrer plus tardivement grâce à leur éclairage led ou même sans éclairage tout simplement pour les matchs en journée – comme cela a d’ailleurs déjà été expérimenté avec succès par des clubs de rugby de première division.

Pour les matchs en soirée, l’éclairage, qui est aujourd’hui allumé à 100 % trois heures avant le match, sera désormais allumé, à 100 % au plus tôt deux heures avant le match pour le football, une heure avant le début de la rencontre pour le rugby. En après match, la lumière sera éteinte dès que possible en accord avec la production et dans le respect des conditions de sécurité.

Cette mesure a également vocation à être appliquée pour les matchs européens sur le territoire français. À titre d’illustration, l’European Professional Club Rugby (EPCR), organe directeur et organisateur des deux coupes d’Europe de rugby, les mettra en application sur les matchs de Champions Cup et de Challenge Cup à domicile en France.

Mesure n° 6 : favoriser le passage en led des éclairages des équipements sportifs

Les systèmes d’éclairage des équipements sportifs, souvent anciens, représentent un poste de consommation énergétique important. Des solutions nouvelles rendent possibles des économies de consommation substantielles. Ainsi, les lampes à led constituent la solution d’éclairage la plus efficace en termes de consommation d’énergie. À titre d’illustration, la Fédération française de tennis (FFT) souhaite intégrer dans l’aide au développement des clubs et de la pratique (enveloppe fédérale accordée aux clubs pour cofinancer leurs projets de développement) une incitation « relampage des courts en led » afin de favoriser le remplacement des éclairages (lampes fluorescentes tubulaires, lampes à iodures métalliques et lampes à sodium haute pression). Si le coût d’investissement d’un éclairage led est plus important qu’une solution traditionnelle (entre 30 et 50 % plus cher) la réduction de la consommation et une maintenance moindre font de cette technique une solution globale très intéressante, avec un retour sur investissement visible en moyenne dans les deux à trois années qui suivent.

En lien avec la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR), de nouveaux appels à projet, dans le cadre des certificats d’économies d’énergie (CEE) du programme « Action des collectivités territoriales pour l’efficacité énergétique » (Actee), sont prévus en février 2023 pour l’éclairage des gymnases.

Dans les salles polyvalentes, la solution Light Case, de RZB, à plusieurs modules pivotant à 180°, permet d’obtenir les niveaux d’éclairement requis par les fédérations. © RZB

Mesure n° 7 : optimiser les périodes et la puissance d’éclairage des équipements sportifs en fonction du niveau de pratique et des heures de la journée

L’optimisation de l’éclairage dans les équipements sportifs passe d’abord par la prise en compte de l’éclairage naturel en fonction des moments de la journée. L’installation de sondes photométriques de mesure permet de moduler la puissance de l’éclairage en fonction du niveau de luminosité naturelle, et garantit ainsi le bon niveau d’éclairage, avec un niveau de consommation optimisé tout au long de la journée. Par ailleurs, la puissance de l’éclairage peut également être proportionnée aux différents niveaux de pratique : scolaire, loisir et compétition.

Un éclairage correspondant à 50 % de celui requis pour le niveau compétition est en général suffisant pour les niveaux scolaire ou loisir.

Avec des adaptations tenant compte des spécificités, ces pistes valent néanmoins tout autant pour les gymnases que pour les terrains en extérieur (football, rugby, etc.) : optimisation de la consommation énergétique liée à l’éclairage en tenant compte de la luminosité extérieure, du niveau de pratique ; abaissement de puissance quelques minutes avant la fin de l’entraînement, etc.

Enfin, pour les gymnases et équipements sportifs en intérieur, ces pistes peuvent aussi être complétées par l’installation de systèmes d’extinction automatique de l’éclairage. Ainsi, l’installation de détecteurs de présence ou de minuteurs permettraient, selon l’ANDES, d’accentuer de manière significative les économies de consommation.

Le stade d’Ittenheim, en Alsace, éclairé en led et équipé d’un système de commande à distance. © Signify

 

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Mur d’escalade, gymnase Berthollet, Annecy, par Disano

Maîtrise d’ouvrage : Ville d’Annecy – Étude d’éclairage : Disano – Installateur : Equans (Annecy) © Disano

Le gymnase du Lycée Berthollet (conçu en 2005, Atelier d’architecture Pascal Legrand), comprend un mur d’escalade, monté avec le nouveau système constructif bois trois dimensions, qui offre ainsi une rare variété de lignes d’escalade. La structure artificielle d’escalade (SAE) mesure 40 m de largeur sur 14 m de haut et propose plus de 150 couloirs (ou pistes, postes).

Avec plus de 500 m² de surface de grimpe et des volumes immenses, il est maintenant la référence dans la région. La salle dispose de 6 vestiaires avec douches et d’une tribune de 225 places. Cet équipement est à usage scolaire, des clubs, de compétitions sportives, de formations sportives et de loisir.

© Disano

« Nous avons tout d’abord été consultés pour l’éclairage de la salle multisports, explique Xavier Pasternak, responsable commercial région Sud-Rhône-Alpes, Disano, et à cela s’est ajouté l’éclairage du mur d’escalade. »

L’installation existante était composée de luminaires aux iodures métalliques, énergivores, qui n’apportaient plus ni le confort ni les niveaux d’éclairement souhaités. « Nous avons remplacé les anciens appareils par des solutions led, précise Xavier Pasternak, qui permettent d’obtenir un niveau d’éclairement vertical de 500 lux et une uniformité de 0,7. Afin de supprimer tout risque d’éblouissement pour les grimpeurs, nous avons positionné les projecteurs sur la passerelle située à 9 m de recul du mur d’escalade et 10,20 m de hauteur. »

34 projecteurs Rodio ont été choisis pour cette rénovation, dont 19 équipés d’optiques asymétriques en 25 500 lm et 15 symétriques extensifs en 16 000 lm, soit une efficacité lumineuse de 135 lm/W, et avec une température de couleur de 4 000 K.

« La puissance installée est passée de 10 kW à 6,5 kW, ajoute Xavier Pasternak, c’est-à-dire 40 % d’économie d’énergie, et nous avons amélioré la qualité de l’éclairage (30 % de flux en plus). »

© Disano

 

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Gymnase Eindhoven, Bayeux, par Ridi

Complexe sportif Eindhoven à Bayeux (14). Le complexe réunit les arts martiaux dans un dojo de 500 m², le tennis de table dans une salle de 200 m², comprend trois salles de danse et une salle de musculation. – Architectes : Atelier Ferret Architectures – Solution d’éclairage : Ridi. © Ridi

Conçu par l’architecte Pierre Ferret, le gymnase Eindhoven de Bayeux a été inauguré en 2021. Il comprend un dojo avec un mur d’escalade, une salle de tennis de table et trois salles de danse et une salle de musculation. Le dojo va accueillir, lors des JO 2024, des judokas pour l’entraînement.

« L’architecte souhaitait un éclairage différencié qui souligne chacun des trois tatamis, explique Raynald Vilaine, responsable prescription, Ridi. Nous avons donc créé trois carrés lumineux (gradables individuellement) auxquels nous avons associé quatre lignes parallèles (entre chaque carré) afin de renforcer l’éclairement et d’obtenir une bonne uniformité au sol. Le défi consistait à faire dialoguer les différents intervenants, l’architecte et les fédérations sportives afin de respecter les souhaits et les exigences de tous. C’est le luminaire ABR L, maintenable et réparable, qui a été choisi : IK10, il offre un flux de 9 350 lm et a permis de fournir un niveau d’éclairement de 800 lux avec une uniformité supérieure à 0,7. » Le même luminaire a été utilisé pour l’éclairage des gradins.

Le mur d’escalade bénéficie d’un éclairage réalisé à l’aide de projecteurs Nadir, IK 10, à micro-lentilles qui fournissent un flux unitaire de 22 200 lm, et disposés sur les poutres en face du mur.

Dans les salles de tennis de table et de danse, des profils aluminium linéaires (Venice) intégrés au plafond de bois : ils procurent respectivement 782 lux moyens (pour 750 lux exigés) et 450 lux.

« Pour chaque pratique, ajoute Raynald Vilaine, nous nous sommes efforcés de tenir compte à la fois de l’architecture et des exigences des fédérations sportives pour obtenir un éclairage qui combine contraintes techniques et aspect esthétique des lieux. Nous avons également essayé de conserver une certaine harmonie dans le choix des luminaires : ainsi, ce sont également des luminaires Venice qui éclairent la salle de musculation. »

© Ridi
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Complexe sportif Vitalia, Noyal-sur-Vilaine, par Gewiss

© Gewiss. Photo Xavier Boymond

Le bâtiment de sport, conçu par l’architecte David Cras (Nantes), abrite une salle de dimension régionale qui accueille différentes structures pour une pratique sportive quotidienne ou événementielle. Le plateau sportif de 1 244 m² permet d’intégrer 9 terrains de badminton simultanément. On peut également y pratiquer du basket, du handball, du volley, du foot en salle (futsal).

Des gradins de 499 places permettent d’organiser des événements et d’accueillir des compétitions de sport de niveau départemental et régional. 12 places sont réservées aux personnes à mobilité réduite. Derrière les gradins, se trouvent six vestiaires conçus aux normes handisport (quatre pour les joueurs et deux pour les arbitres) et des locaux de rangement de matériels.

© Gewiss. Photo Xavier Boymond

L’équipement est doté d’une structure d’escalade d’une hauteur de 11 mètres, répartie en trois espaces : la difficulté avec 4 niveaux et 85 voies ; la vitesse, avec deux parcours symétriques et prises identiques et enfin le bloc pour la pratique sans corde.

« L’étude d’éclairage était assez complexe, admet Alain Minet, directeur marketing & PM Lighting, Gewiss France, compte tenu de la diversité des sports pratiqués. Il fallait vérifier, pour chaque discipline, que les niveaux d’éclairement obtenus soient conformes aux points de mesure des maillages des différentes fédérations sportives. »

Les luminaires Smart 4 asymétriques en 4 000 K, avec un IRC supérieur à 80 ont été choisis en versions 2 modules (8 appareils) et 4 modules (62 appareils). La gestion en DALI permet de faire du « zonage », c’est-à-dire éclairer une partie de la salle de sport, et de réguler les intensités en fonction des sports et du niveau de pratique (entraînement, compétition, loisirs). « L’avantage de travailler avec des luminaires asymétriques, poursuit Alain Minet, c’est que l’on peut laisser les luminaires quasiment à l’horizontale, ce qui réduit la surface apparente des luminances et supprime toute forme d’éblouissement dans l’axe des joueurs. »

© Gewiss. Photo Xavier Boymond

 

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Stade Aimé-Giral, Perpignan, par Comatelec Schréder

© Comatelec Schréder

Le stade Aimé-Giral est le bastion de l’USAP, l’équipe de rugby qui met à l’honneur la ville de Perpignan grâce à ses nombreux titres remportés.

Le stade a bénéficié de nombreux travaux pour répondre aux normes de la Ligue nationale de rugby (LNR). En plus de la rénovation de l’aire de jeu avec un nouveau système d’arrosage de pelouse, l’éclairage a été complètement repensé.

La rénovation de l’éclairage avait pour objectifs :

  • de répondre aux exigences de la Ligue nationale de rugby,
  • d’atteindre les niveaux requis pour les retransmissions télévisées,
  • de créer une expérience inoubliable pour les supporters.

À la suite de l’étude photométrique personnalisée, Comatelec Schréder a proposé aux responsables du projet une solution sur mesure avec un mix d’optiques qui permet de résoudre le problème d’ombre portée.

L’installation se compose des luminaires OMNIblast 3 et OMNIblast 2, retenus pour leur éclairage uniforme. Ces projecteurs se caractérisent par une faible consommation d’énergie, une meilleure visibilité, un recours à la maintenance limité, une durée de vie plus longue et une activation/ désactivation instantanée, pour améliorer l’environnement sportif et minimiser la pollution lumineuse pour la population environnante.Tous les projecteurs sont pilotés par le système DMX qui offre la possibilité de créer différents scénarios dynamiques et favorise la création d’ambiances. Ce protocole facilite également le pilotage individuel des luminaires et permet de gérer l’éclairage des différentes zones du stade et de l’adapter aux besoins.

Pour ce nouvel aménagement, les niveaux d’éclairement sont de 1 800 lux, 2 200 lux et 2 400 lux, offrant un meilleur confort visuel aux joueurs et aux spectateurs. Au total, 184 OMNIblast ont été installés dont notamment 164 en blanc froid (CW757) et 20 en RGB. Leur puissance varie entre 504 W et 1 748 W. Le stade Aimé-Giral est désormais « Label Stade LNR ».

© Comatelec Schréder
© Comatelec Schréder

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Centre de sport Bocconi, Italie, par iGuzzini

Centre sportif Bocconi, Italie. – Maître(s) d’ouvrage : SDA Bocconi School of Management – Architecte : SANAA, Sejima and Nishizawa and Associates – Projet exécutif : Progetto CMR – Architecture Club Virgin Active : Mauro Schiavon Coordination : Service Technique Bocconi, icolò Di Blasi Conception installations : Advance Engineering, Alberto Cariboni. © iGuzzini

Le campus de l’université Bocconi dispose depuis peu d’un pôle sportif : un complexe de pointe, ouvert à la communauté, qui vient compléter le nouveau Campus urbain. Le complexe comprend un pensionnat de 300 places inauguré en 2018, le siège de SDA Bocconi School of Management avec des salles et des bureaux, inauguré l’année suivante, et enfin le centre de sport : autour d’un espace vert, six volumes curvilignes ont été construits pour des fonctions différentes. L’ensemble du complexe est caractérisé par de grandes surfaces vitrées, une légèreté et transparence, des éléments retrouvés aussi dans les caractéristiques de l’éclairage artificiel.

Le Bocconi Sport Center s’étend sur trois niveaux. Le rez-de-chaussée, où se trouve la réception, est éclairé à l’aide de projecteurs Palco installés sur rail en suspension, parallèles les uns aux autres. Au même niveau, dans la partie restauration et bar donnant d’un côté sur les espaces verts, de l’autre sur les piscines, les projecteurs Palco, installés sur un rail incurvé, complètent l’éclairage général apporté par des encastrés Reflex sur faux plafond.

© iGuzzini

Le sous-sol accueille la zone des piscines avec un bassin olympique de 50 m et un autre de 25 m. Dans cette zone, le jour, l’éclairage est diffus, homogène, offrant une atmosphère lumineuse éclatante. Au niveau des bassins, les appliques Lander instaurent un rythme, avec des petits îlots de lumière, soulignant la grande longueur des murs.

Au premier étage, l’espace fitness est mis en lumière par des appareils iN60 de plafond, disposés en lignes parallèles dans la partie centrale du local. Les autres salles de sport, comme celle de la boxe, sont éclairées par des encastrés carrés Laser Blade L et XL à une cellule, et à optique flood qui ont également été installés dans les parties communes avec des projecteurs Palco. Les sanitaires, douches et vestiaires, où règne aussi une atmosphère plus intime avec des espaces caractérisés par des tons plus sombres ont fait l’objet du même traitement. Des encastrés Laser à optique spot et des lignes de lumière autour des miroirs complètent l’éclairage.

Le deuxième niveau accueille la Bocconi Sport Arena, l’espace de jeu, sur laquelle donne une tribune rétractile électrique de 400 places : multifonction, elle peut accueillir des matchs de basket, volley et futsal.

Au troisième et dernier étage, la piste de course, un anneau suspendu d’environ 220 m, est éclairée par des encastrés Reflex des intervenants.

L’installation a été conçue – selon les spécifications du « Design for All » (conception universelle) – pour être totalement utilisable par des personnes atteintes de handicaps, qu’il s’agisse d’athlètes, étudiants ou invités des manifestations qui se tiendront au centre de sport.

© iGuzzini

 

Isabelle ARNAUD: Rédactrice en chef de la revue Lumières
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