Recycler ses DEEE efficacement avec Ecollecte

En Auvergne, dans la zone industrielle de Vichy-Rhue, Oliver et Sophie Soares s’occupent de trier et valoriser les déchets des entreprises environnantes depuis quinze ans. Leur particularité ? Un service économique, solidaire et écologique.

En 2001, un couple auvergnat créé Ecollecte. À l’époque, ils ne sont pas encore une entreprise dite « adaptée ». C’est leurs partenariats avec l’économie sociale qui ont attiré l’attention d’Emmanuel Verrière, directeur de l’ESAT (établissements et services d’aides par le travail) de Creuzier le Neuf. « Nous avons vite compris que nous aurions plus de chance de réussir notre développement ensemble. Au fil des rencontres, la fusion est devenue évidente. Sophie et moi, nous nous sommes tous deux reconnus humainement dans ce projet» confie Olivier au journal Vichy-économie. Lui est responsable de l’activité Ecollecte, tandis que son épouse s’occupe, elle, de la logistique.

 

Un service innovant et sécurisé

Ecollecte est déjà bien connu par les entreprises et les collectivités d’Auvergne pour la collecte et le recyclage. Ils traitent l’ensemble des déchets que peut générer un bureau. Des papiers, du matériel informatique ou mobilier, des cartouches d’impression, des lampes, des gobelets et même des piles. Dans l’atelier de travail, le traitement des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) est fait manuellement. Ainsi, chaque élément –Inox, plastiques, cartes mères, câbles- est recyclé spécifiquement et dans le respect de l’environnement. Le service de l’ESAT de Creuzier-le-Neuf s’est aussi doté d’un destructeur de document. Il garantit donc à ses clients, de la collecte au broyage, un processus qui répond pleinement aux impératifs de confidentialité et aux normes en vigueur.

 

Une collecte solidaire

Le seul actionnaire de l’entreprise est à but non lucratif. C’est l’AVERPAHM (Association pour Vichy et sa région de parents et amis de personnes en situation de handicap mental). Ainsi, ils recrutent des travailleurs handicapés après avoir exercé longtemps un emploi pénible. Des anciens déménageurs par exemple, à qui leur métier d’une vie a laissé des séquelles. « Lorsqu’on pense handicap, on imagine toujours des handicaps mentaux lourds ou des personnes en fauteuil. Nos chauffeurs sont des hommes handicapés par une vie de travail difficile » confie Olivier Soares à nos confrères du Vichy Economie. ’autres sont des agents venus de l’ESAT. Travailleurs particuliers, ils ne sont pas soumis au code du travail et ne perçoivent pas de salaire, mais une rémunération mensuelle spécifique. Ainsi, Chaque intervention de la part d’Ecollecte permet aux entreprises de recycler de façon solidaire, tout en pérennisant l’emploi non délocalisable.

Cette année, le service fêtait ses quinze ans d’existence

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