
L’Association Les Idées Lumières, a pour objet de développer et promouvoir la dimension culturelle du sujet « Lumière ». Ses actions placent l’Art et la Lumière et ses applications au cœur de nombreuses préoccupations, qu’elles soient politiques, économiques, artistiques, sociales et sociétales ou, en interaction avec les différents champs du savoir. Animation/modération : Zorica Matic, artiste et chercheur, Culture de la Lumière, présidente fondatrice de l’Association Les Idées Lumières, ambassadrice de bonne volonté de la Journée Internationale de la Lumière.
Pour cette troisième édition de « Lumière dans la Cité », Les Idées Lumières propose de sonder la lumière comme manière de faire société, de ces usages induits par les nouvelles technologies de la lumière, tous ces rites et rituels, espaces, territoires et langages nouveaux.
Vendredi 24 mars à 18 h.
La Bellevilloise, 19-21 rue Boyer, 75020 Paris
Inscriptions Lumière dans la Cité :
https://debat.paris.fr/g/904/rencontre/3072
Programme
– Mot d’accueil
Renaud Barillet, fondateur directeur général associé de la Bellevilloise.
– « Strangers in the Light » de Catherine Balet, photographe.
Cette série de 70 photos est une exploration de la relation complexe entre l’homme et la technologie dans tous les domaines de la vie. Les images sont allumées exclusivement avec les dispositifs amplifiant le sentiment d’un clair-obscur du 21ème siècle et suggérant des connexions aux vieux maîtres. Elle questionne comment l’omniprésence offerte par la technologie s’est ouverte à un nouvel espace-temps dans une réalité comprimée entre passé, présent et futur.
– « Work-In-Public », les SuperMuses de Cristina Hoffmann, plasticienne.
L’artiste aborde la rencontre et l’expérimentation participative comme l’un des axes structurants de sa pratique artistique. Elle collabore avec plusieurs organismes et institutions publics et privés pour développer des recherches artistiques avec la participation de divers types de publics. Entre autres, elle a récemment présenté une performance de dessin collaboratif avec un robot et le public de la Biennale d’arts numériques d’Enghien-les-Bains. Actuellement artiste en résidence à la Médiathèque Françoise Sagan, elle explore la question de la fracture numérique à travers de divers contextes de travail en complicité des publics variés, comme des étudiants, des immigrants ou les Hype(R)Ladies, des dames connectées de plus de 77 ans. Ensemble, ils questionnent les limites de ce qu’ils considèrent possible dans leur rapport à l’art et aux nouvelles technologies numériques. Ce projet est développé en partenariat avec les associations Musiques et Cultures Digitales (MCD), Arc 75 et la Mairie de Paris.
– « Elyx » personnage créé par l’artiste YAK, premier ambassadeur virtuel des Nations Unies.
L’ambassadeur du sourire, Elyx est un personnage né de l’imagination fertile de Yacine Ait-Kaci, alias YAK, et de la réflexion menée par l’artiste autour du numérique et de ses enjeux. C’est une histoire de rencontre, celle du réel et du virtuel à travers le dessin. Celle, aussi, avec les internautes, chaque jour plus nombreux à suivre les pérégrinations d’Elyx sur les réseaux sociaux. Elyx est un petit bonhomme dessiné que l’artiste fait dialoguer avec le paysage urbain ou naturel en le prenant en photo dans diverses positions et situations, toutes nées de rencontres impromptues avec son environnement immédiat. Elyx est une véritable référence interculturelle puisque le dessin et la photo sont tous deux partagés dans toutes les cultures du monde.
– « Stillight » par Sarah Roshem, Docteur en Art, fondatrice de ShR Labo.
STILLIGHT est le projet d’une plate-forme sur smartphone qui permette de visualiser le mort comme un point lumineux au sein d’une constellation d’autres morts, et d’activer, grâce à l’application STILLIGHT, sa puissance luminescente par un simple clic lorsque l’on pense à lui. Consultable et utilisable 24H /24H, STILLIGHT est une plateforme simple à l’usage de toutes les générations.
– « Regard sur l’image » par Hervé Bernard, plasticien & écrivain.
Écrire avec les yeux est son métier. Associer la photo, la vidéo, le cinéma, l’écriture et une recherche sur l’image. Sans reproduire le réel, révéler des points de vue. Abolir la frontière entre l’image reportage et la création visuelle, susciter une nouvelle perception du monde. L’Anthropocène, cette nouvelle ère géologique qui a débuté lorsque les activités humaines ont eu un impact global significatif sur l’écosystème terrestre est un thème central de son travail, à travers des axes comme l’eau, le paysage, l’urbanisme et la place de l’homme dans la ville. Analyser l’image, parler de l’œil qui voit l’image et du cerveau culturel qui l’interprète.
– « Lumières, Écrans, Technologies de l’information, foyers 2.0 » par Divina Frau-Meigs, sociologue professeur Université Paris 3, dirige une Chaire à L’Unesco.
Cultures de l’information, littératie numérique et savoir-devenir : dispositif des écrans et de leurs usages ; la diversité culturelle ; la gouvernance des médias et l’éducation aux médias et à l’information (vers la translittératie). Élargir la réflexion sur le développement numérique durable.
– « Nuits hybrides » par Luc Gwiazdzinski, géographe, directeur du master Innovation et Territoire à l’IGA (Université Grenoble Alpes) chercheur au laboratoire PACTE.
Il a dirigé de nombreux colloques, programmes de recherche et publié une douzaine d’ouvrages sur la ville, la nuit et les temporalités dont « L’hybridation des mondes » (2016) et « Chronotopies » (2017) chez Elya Editions. Deux de ses ouvrages sur la ville et le temps ressortent chez Rhuthmos : « La nuit dernière frontière de la ville » et « La ville 24h/24 ». Avec d’autres chercheurs, artistes et professionnels il a publié un « Manifesto Da Noite » qui plaide pour une autre approche de la nuit.
Lumière dans la Cité
Accès : La Bellevilloise, 19-21 rue Boyer, 75020 Paris
MÉTRO GAMBETTA (LIGNE 3) sortie Orfila
MÉTRO MÉNILMONTANT (LIGNE 2)
BUS 26, 61, 69, 96 / NOCTILIEN N16, N34
PARKING SAINT-FARGEAU ou OLIVIER METRA à proximité
VÉLIB 20121, 20035, 20034