Bâtiments du futur. Toutes les opportunités de la crise

[Proposé par Schneider Electric] Lieu d’importantes consommations d’énergie, le bâtiment représente un gisement d’économies. Mais comment consommer moins ? Quels sont les leviers efficaces ? Voici l’analyse de deux experts de Schneider Electric.

Nous passons 90% de notre temps dans des bâtiments qui consomment, selon le ministère de l’écologie, presque la moitié (44% exactement, dont 17% dans les bâtiments tertiaires) de l’énergie dépensée en France. Et 30% de cette énergie est gaspillée, selon l’agence de la protection environnementale. Un beau potentiel d’économies, que la flambée du coût de l’énergie comme les règlementations récentes rendent visibles et accessibles.

Julian El Khoury à gauche, Mathieu Leboulanger à droite.

Quelles sont les tendances qui impactent aujourd’hui le bâtiment ?
Mathieu Leboulanger, Directeur Marketing Building – La première, et qui impacte notre monde entier, est le devoir de diminuer drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre (par deux d’ici 2030, et par cinq d’ici 2050), pour rester sous les 2 degrés d’augmentation de température. La décarbonation est donc au cœur de la transformation de toutes nos activités. Ensuite la situation géopolitique actuelle a entraîné une flambée des coûts de l’énergie. Enfin le contexte réglementaire (décret Tertiaire, décret BACS, RE2020) nous pousse et nous aide à travailler ces sujets.

Ce ne sont pas des bonnes nouvelles…
Julian El Khoury, Directeur Digital Power – Oui et non. L’urgence est là. Mais l’énergie chère rend finalement toute économie immédiatement visible et rapidement rentable. De plus, cette situation globale a amené l’Etat à instaurer des systèmes d’aides financières qui ont leur importance pour mettre en place les moyens de ces économies.

Justement, quels sont ces moyens ?
ML – La pierre angulaire c’est de rendre visible les « lieux » et modalités de consommation d’énergie. Cela permet de trouver les moyens d’éliminer les gaspillages et d’optimiser l’utilisation de l’énergie. C’est la digitalisation qui rend ça possible.

JEK – En parallèle, nous devons nous tourner massivement vers des énergies décarbonées. En France, l’électricité l’est en grande partie. Elle permet donc de décarboner les usages. En complément, chaque acteur peut développer sa production d’énergie renouvelable, en autonomie, qu’elle soit d’origine photovoltaïque, éolienne, géothermique ou autre.

La solution est donc une énergie décarbonée et pilotée
ML – Oui. Et c’est là que le tableau électrique entre en jeu. Quand il devient une véritable centrale de mesure connectée, qu’il vous remonte des données compréhensibles et exploitables, vous pouvez agir et piloter au plus fin à la fois votre énergie et votre installation. Vous voyez exactement où vous consommez et vous pouvez faire des arbitrages, délester, optimiser… tout en préservant le confort des occupants. Pas question de les obliger à porter 3 pulls pour faire des économies de chauffage ! Mais imaginez le gain si déjà vous pouvez éliminer les 30% de gaspillage.
JEK – Cette première étape a l’énorme avantage d’apporter un retour sur investissement rapide et visible. Mais on peut aller au-delà. Dans une installation, tous les capteurs enregistrent des données qui sont souvent inexploitées. Quand on peut les agréger, on peut les exploiter. C’est ce que permet notre logiciel Power Monitoring Expert.

Les exploiter pour en faire quoi ?
ML – Gérer la fiabilité et la conformité de l’installation, la qualité de l’énergie, la sécurité du bâtiment et de ses occupants. Le tableau connecté va pouvoir remonter des alarmes de perte de tension par exemple, ou l’état de capteurs anti-incendie.
JEK – Ces informations sont ensuite remontées et agglomérées dans notre architecture EcoStruxure Power. L’exploitant va pouvoir trouver où se situe le problème directement sur son écran, sans avoir à ouvrir tous ses tableaux. Il peut même être alerté par nos équipes d’experts en cas de défaillance de son installation ou de risque avéré. La digitalisation va donc lui apporter de la valeur ajoutée avec des possibilités d’efficacité opérationnelle, de maintenance préventive et de continuité de service.

Pour exploiter ces données, elles doivent toutes être issues de vos produits ?
JEK – Non. Heureusement. Dans le nouveau monde des systèmes, on peut connecter tous les matériels, quelles que soient leur origine et leur marque. Les architectures sont interopérables et permettent de rajouter simplement des éléments, en « plug & play ». Elles sont donc totalement adaptables et évolutives. C’est la puissance de nos solutions.
ML – Nous avons tout un réseau de partenaires qui peuvent aider et conseiller les clients. Et bien sûr nos équipes d’experts sont là également, présents dans toute la France. Enfin, nous avons déployé toutes ces solutions dans nos propres bâtiments et nous démontrons tous les jours leur efficacité.

En savoir plus :
Pour en savoir plus, visitez notre page web

Lisez également le guide dédié à notre tableau connectée, PrismaSeT Active

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *