Kraaft, plateforme 360 de suivi de chantier, déploie ses premiers modules d’IA pour automatiser le traitement des données terrain. Trois agents convertissent photos, documents et comptes rendus oraux en rapports structurés prêts à l’usage – sans saisie ni apprentissage. Résultat : gain de temps et traçabilité renforcée. La technologie est basée sur les agents du fleuron français Mistral, ou de Gemini hébergé en Europe (choix laissé à l’utilisateur). Adoptée par 1 500 clients et 30 000 utilisateurs actifs chaque jour dans 14 pays, Kraaft – membre fondateur de ConTech France – fait entrer le BTP dans l’ère d’une donnée terrain exploitable, connectée et souveraine, première étape vers un chantier piloté en temps réel.
Gagner du temps sans perdre le terrain
Sur le terrain, les équipes sont sous pression (cadence, aléas climatiques, imprévus). Elles doivent produire des comptes rendus fiables, exploitables et traçables, sans pour autant ralentir l’activité. De plus, elles ne parlent parfois pas la même langue et n’ont pas toutes la même aisance à l’écrit. Or, la rédaction manuelle reste la norme – non par choix, mais faute d’alternative adaptée.
Conçus à partir des besoins du bureau, les outils classiques peinent à s’imposer sur le chantier : trop rigides, trop complexes, déconnectés du besoin de simplicité terrain. Et si la digitalisation progresse grâce à de nouveaux outils performants, conçus pour le terrain, l’automatisation demeure, elle, le grand angle mort. Un paradoxe dans un secteur où chaque minute compte, mais où les données circulent encore mal, faute d’instruments ajustés à un contexte mobile et fragmenté.
Trois agents IA pour générer des rapports sans lever le stylet
C’est pourquoi Kraaft intègre à sa solution déjà déployée sur plus de 600 000 chantiers, une IA
pensée pour le terrain, capable de produire des rapports exacts sans saisir une ligne. Trois agents
assurent cette automatisation :
•Rapport vocal guidé et multi-lingue. L’utilisateur parle, l’IA structure. Les rapports à remplir
sont vite complexes, par exemple le rapport journalier, où il faut décrire les personnes présentes
ce jour, les travaux réalisés, les événements bloquants, le matériel utilisé, etc. Pareil pour des
rapports de checklist de sécurité, ou de compte-rendu d’installation d’équipements spécifiques
(pompes, climatisations, etc). Désormais, à partir d’un message vocal « informel », l’agent vient
remplir automatiquement les bons champs du formulaire. La personne peut s’exprimer dans sa
propre langue et l’agent vient traduire, en plus de structurer l’information. Le rapport peut être
relu ou complété à tout moment. Jusque-là présent en bêta pour un nombre d’utilisateurs limité,
la fonctionnalité a été généralisée sur septembre 2025.
•Reconnaissance des bons de livraison. L’agent identifie le document dès le dépôt de la photo,
le classe automatiquement et vient y pré-écrire le contenu dans un rapport. Les équipes bureau
reprennent la main immédiatement, et il n’y a plus de risque de perte de papier.
•Traitement intelligent des photos. Les photos envoyées sont triées automatiquement dans le
bon dossier selon leur contenu (routes, installations, équipements spécifiques, etc).
Hébergée sur des serveurs européens (API Mistral ou Gemini Europe au choix), cette technologie
est la première à proposer une prise en charge terrain complète – vocale, visuelle et documentaire pensée dès l’origine pour les environnements opérationnels. Elle s’inscrit dans la vision de Kraaft
de venir structurer la donnée chantier automatiquement, à partir de la simplicité de conversations
humaines.
Du terrain aux data lakes : Kraaft structure, fluidifie, connecte
Sur le terrain, les effets sont immédiats : moins de saisie, moins d’erreurs, des données mieux
structurées – sans formation ni rupture de geste. Là où d’autres imposent des outils à apprivoiser,
Kraaft s’inscrit dans les usages existants. L’IA agit en arrière-plan, discrète, sans jamais casser le
rythme. Résultat : les informations circulent plus vite, la traçabilité s’améliore et les équipes gagnent plusieurs heures par semaine. Sur certains chantiers, cet effet cumulé représente jusqu’à +0,5 point de marge.
Et cette première brique IA n’est qu’un début. Dans les prochains mois, Kraaft ouvrira ses API pour
permettre à chaque entreprise d’intégrer les données produites sur le terrain dans ses propres
outils, des ERP aux dashboards jusqu’aux data lakes. L’objectif est de rendre aux acteurs du BTP la
pleine maîtrise de leurs données, sans dépendance aux géants du logiciel. Un nouveau site est sorti pour accompagner cette évolution, et apporter une touche de simplicité dans un monde
passionnant mais aux contraintes opérationnelles fortes.
Kraaft change d’échelle.
De messagerie de chantier, la solution devient une plateforme 7-en-1 qui structure l’ensemble des flux terrain sans alourdir les gestes du quotidien.
« Cette IA, c’est bien plus qu’un confort terrain. Elle amorce un changement de
paradigme où les barrières traditionnelles du reporting tombent, pour une inclusion de
toutes les équipes dans le suivi de chantier. Elle participe à remettre l’humain au cœur
du processus, en remettant l’administratif au service du chantier et non l’inverse. Kraaft
devient plus que jamais une stratégie de donnée pour les entreprises. Et nous sommes
enthousiastes des développements des prochains mois ! » – Marc Nègre, cofondateur
de Kraaft






