Alpha, premier vélo électrique fonctionnant à l’hydrogène

(c) Pragma Industries

Conçu par l’entreprise Pragma Industries, Alpha est le premier vélo à assistance électrique fonctionnant à l’hydrogène et fabriquée en série. Présenté mercredi 30 septembre en avant-première à Biarritz, Alpha sera dévoilé au grand public à l’occasion du 22ème congrès mondial des systèmes et transports intelligents (ITS) qui se déroule du 5 au 9 octobre à Bordeaux ou dix vélos du type d’Alpha seront mis à disposition.

100 kilomètres d’autonomie
C’est avec le financement de l’Agglomération Côte Basque Adour et de l’institut de recherche Vedecom que Pierre Forté, directeur général de Pragma Industries, a pu mettre au point ce projet innovant. Alpha est le premier vélo utilisant de l’hydrogène pour se propulser, une première mondial faisant de son créateur un pionner dans la mobilité durable et respectueuse de l’environnement.
A la différence des vélos équipés d’une pile au lithium qui se recharge en une heure, Alpha est rechargeable en cinq minute auprès d’une borne d’hydrogène prévue à cet effet, et permet une autonomie de cent kilomètres. Qui plus est, chacun de ses composants ont été spécialement choisi pour pouvoir être recyclé, ce qui permet au vélo d’avoir une empreinte environnementale minimale, et une empreinte carbone vingt fois plus faible qu’avec une batterie au lithium.

 

Un nouveau mode de déplacement urbain
Pragma Industries prévoit ainsi de commercialiser cent vélos à propulsion hydrogène d’ici 2016, et de passer la barre des mille vélos vendus en 2017, pour un coût de production d’environ 2300 euros, un prix qui n’est pas éloigné de celui d’un vélo haut de gamme.
Pour l’instant, ces vélos ne seront vendus qu’à des collectivités, ou des organismes équipés en stations d’hydrogène. Cependant, et dans l’esprit de la loi sur la transition énergétique, la mise en service des vélos électriques à propulsion hydrogène pourrait être un beau projet à réaliser dans les grandes villes françaises et européennes, surtout suite au regain d’intérêt dont la bicyclette a fait l’objet ces dernières années, faisant ainsi exploser les ventes de vélos électriques en milieu urbain.

 

 

2 Commentaires

  1. Voici encore une solution qui fait plaisir… à ses créateurs et relève d’un enfumage inhérent à cette technologie qui est malheureusement relayé par les medias et le plus souvent subventionnée. Le mot hydrogène fait rêver. On donne l’impression que l’énergie vient de l’eau. Mais il faut plus d’énergie, souvent fossile, pour le produire. Il faut le transporter (camion citerne), le stocker dans une sorte de station service volumineuse. Il faut un réseau de stations, du personnel pour le servir, la dangerosité en plus.
    5 minutes pour recharger….. qui a besoin de recharger en 5 minutes son VAE ? Les batteries lithium vont jusqu’à 100 kilomètres d’autonomie, (ce qui est suffisant pour lasser le pilote du vélo), le chargement, s’il est effectué régulièrement, ne nécessite qu’un maximum de 2 heures. Une fois à la maison, la batterie peut être extraite peut être rechargée… Le vélo à hydrogène est proposé à un prix qui est le double d’un vélo à batterie construit par les plus grands « faiseurs » qui les équipent des meilleurs composants techniques.
    Le recyclage ? Tout est recyclable sur un vélo électrique, batterie comprise.

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