L’Allemagne championne du monde de l’efficacité énergétique

Le classement de 16 des principales puissances économiques selon leur efficacité énergétique

Selon une étude menée par l’American Council for an Energy-Efficient Economy, l’Allemagne serait le champion mondial de l’efficacité énergétique, grâce notamment à une législation sévère dans le secteur du bâtiment. La Chine et la France sont ex aequo et occupent la quatrième place du classement.

L’objectif de l’étude menée par l’American Council for an Energy-Efficient Economy était de passer au crible 16 des principales économies de la planète et de déterminer selon trente-et-un critères les politiques d’économies d’énergie déjà en place, mais aussi les objectifs affichés par chacune d’eux. Sans grande surprise, c’est à l’Allemagne que revient la meilleure note, venue couronner la rigueur du code du bâtiment de la première économie européenne et ses objectifs de 20% de réduction de la consommation énergétique d’ici 2020. Pour rebondir sur les conclusions de l’étude, l’ambassadeur allemand adjoint à Washington a souligné que l’Allemagne est parvenue à améliorer son efficacité énergétique et réduire les nuisances environnementales liées au commerce tout en augmentant sa croissance économique : « Notre stratégie à long terme est de séparer la croissance économique de la consommation énergétique » a expliqué Philipp Ackermann.

Des situations plus préoccupantes

En ce qui concerne les autres pays présents dans ce classement, les bonnes nouvelles viennent d’Italie et de l’Union européenne, qui prennent respectivement les deuxième et troisième places. Selon le directeur de l’institut chargé de l’étude, « la Chine pourrait encore en faire beaucoup plus, le pays gaspille beaucoup d’énergie, mais de petits progrès sont toujours réalisés ». La Chine s’est installée, avec la France, au pied du podium. Le Mexique prend la dernière place du classement. Mais l’inquiétude principale soulevée par les auteurs de l’étude vient d’Australie et des Etats-Unis : l’un relâche ses efforts, l’autre continue de gaspiller. En Australie, le Premier ministre Tony Abbott doute de la réalité scientifique du réchauffement climatique et son gouvernement a d’ailleurs aboli jeudi dernier une taxe carbone. La situation des Etats-Unis, classés treizièmes, est moins préoccupante. Malgré des progrès réalisés au plan national, le pays continue de gaspiller une quantité « énorme » d’énergie.

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