Les hauts et les bas de l’énergie renouvelable

Source: bouissou-elec.com

Allemagne, Chine, Etats-Unis : la production d’énergie renouvelable est loin d’être uniforme. Volontarisme politique, croissance économique et évolutions technologiques ne sont que quelques-uns des facteurs influant le marché des énergies renouvelables, parfois de manière radicale.

En un an, l’Australie a perdu 70% de ses investissements dans les énergies renouvelables. Une catastrophe pour les entreprises australiennes spécialisées mais aussi pour la tenue des objectifs écologiques du pays, comme le dénonce le Climate Council, un organisme australien indépendant d’information sur le changement climatique. A quelques jours du sommet du G20 à Brisbane (les 15 et 16 novembre), des pressions extérieures se font en outre sentir, notamment en provenance d’Europe.

La Commission européenne a en effet de son côté décidé d’un nouvel objectif de 27% d’énergies renouvelables dans le mix énergétique de ses pays membres à l’horizon 2030 afin de se poser en modèle international de bonne conduite écologique. La France, elle, n’a pour le moment accompli que 53% de cet objectif, pour une moyenne de 65% dans les autres pays européens.

L’Allemagne en revanche est le bon élève de la transition énergétique avec déjà 28% d’énergies renouvelables dans le mix énergétique pour seulement 6% en 2000. Beaucoup de pays, dont la Chine, regardent vers l’exemple germanique afin d’évaluer l’efficacité des politiques de transition énergétique. Le géant asiatique n’est d’ailleurs pas en reste puisque la Chine est devenue le premier producteur mondial d’énergies renouvelables – tout en restant le premier émetteur de gaz à effet de serre – en fermant notamment plus de 77 GW de production d’électricité à partir d’énergies fossiles entre 2006 et 2010.

Les Etats-Unis, malgré l’exploitation des gaz de schistes, ne sont pas en reste. Avec 12.3% d’énergie à base de sources renouvelables, la première économie mondiale espère atteindre son objectif de réduction de 17% des émissions de gaz à effet de serre en 2020 par rapport au niveau de 2005. Ceci n’étant possible que grâce à des initiatives et incitations gouvernementales, et à la mise en place de régulations à l’échelle des Etats.

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