Europe : quelles perspectives pour la transition énergétique ?

Source: automobilsport.com

Avec la publication de l’ENOVOS READINESS INDEX sur les résultats de la transition énergétique au Luxembourg, en Allemagne, en France et en Belgique, le degré de confiance des citoyens européens dans la réussite des objectifs de la transition semble mitigé.

Avec 55 sur 100 c’est l’Allemagne qui obtient la meilleure note au baromètre de l’Enovos Readiness Index portant sur le niveau d’acceptation et de préparation de la population à la mise en place des mesures en faveur de la transition énergétique. Suivent de près le Luxembourg et la Belgique avec 54 points chacun et enfin la France avec 53. Les questions, posées à la fois à des experts, 531 par pays, et à 1000 citoyens tirés au sort, portaient sur la nécessité de la transition énergétique, l’efficacité des mesures déjà mises en place, l’applicabilité des objectifs fixés dans les délais impartis et la satisfaction quant aux prix de l’énergie.

De manière générale, les deux-tiers de la population et les quatre-cinquièmes des experts s’accordent pour qualifier la transition énergétique de nécessaire. Si ce chiffre est élevé, celui de la confiance des citoyens dans la réalisation des objectifs dans le respect des délais l’est beaucoup moins. 37% seulement des experts allemands et belges pensent que la transition peut être achevée en 2030, pour seulement 24% en France et 20% au Luxembourg. Les chiffres sont tout aussi faibles s’agissant de la confiance dans la réalisation de l’objectif des 20% de réduction des émissions de gaz à effet de serre fixé par la Commission européenne à l’horizon 2020.

Les experts français se montrent particulièrement réservés sur la question. A l’heure actuelle la France n’a réalisé que 53% des objectifs de la Commission contre 65% en moyenne dans les autres pays européens. La loi sur la transition énergétique envisage d’élever la part des énergies renouvelables dans la consommation française à 32% en 2030. En vue de sa présentation en deuxième lecture au Sénat en février prochain, Louis Nègre, sénateur UMP des Alpes-Maritimes, vient d’être nommé rapporteur du projet de loi. Elle doit auparavant être étudiée par les Commissions des Affaires Economiques et du Développement durable qui promettent déjà de se pencher sur « plus de la moitié des articles du texte et notamment ceux relatifs à la mobilité durable, à l’économie circulaire, à la gestion du risque ».

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