
Maîtrise d’ouvrage : Agglomération du Grand Dijon
Maîtrise d’œuvre : Egis rail – Alfred Peter, paysagiste
Concepteur lumière : Jean-Yves Soëtinck, L’Acte Lumière
Solution éclairage : Comatelec, Hess
S’appuyant sur les trames urbaines et historiques fortes de la place majeure du centre-ville, le paysagiste Alfred Peter a écrit un espace chaleureux dans un esprit résolument contemporain par l’usage des pots surdimensionnés et semi-enterrés. Dans une même volonté de retrouver dans l’espace public des éléments propres à des espaces intérieurs et personnels, Alfred Peter, paysagiste, a décliné une implantation reprenant ces trames visuelles : l’ouverture depuis la porte Guillaume vers le parc Darcy, en implantant un candélabre très stylisé, dans un esprit de « candélabre à abat-jour ».
« Pour amplifier cet effet d’appropriation, il était important que le projet et son éclat et une prestance importante de jour en mobilier raconte une histoire afin de rentrer naturellement dans le quotidien de la place », explique Alfred Peter.

Le travail sur l’abat-jour s’appuie sur l’appareil Boréal créé par Laurent Fachard pour Comatelec. Jean-Yves Soëtinck, concepteur lumière, L’Acte lumière, s’est inspiré des compositions géométriques des tuiles vernissées bourguignonnes pour modifier le masque. Il l’a décliné dans un Inox poli-brillant qui lui donne un éclat et une prestance importante de jour en reflétant l’environnement (pierres, végétation, ciel) et qui crée la nuit un jeu complexe de reflets/contre-jour. Les luminaires sont disposés sur des mâts à 12 m de hauteur sur tout le parvis. La place baigne ainsi dans une ambiance chaleureuse réalisée grâce à des LED d’une température de couleur de 3 000 K. « Nous avons complété cet éclairage, précise Jean-Yves Soëtinck, par l’usage d’un très léger fond coloré bleu, réparti sur l’ensemble de l’espace depuis les façades environnantes. » Pour réaliser cet effet, le concepteur lumière a utilisé des projecteurs Hess à réflecteur isotrope, équipés de lampes aux iodures métalliques bleues de 70 W, positionnés sur les façades d’immeubles, créant une vision crépusculaire sur la place, qui semble en permanence baignée dans une lumière apaisante et confortable entre « chien et loup ».
©Jean-Yves soëtinck, L’Acte lumière