Label Rénovation énergétique : 1er retour d’expérience

(c) Creative Commons

Le 15 septembre dernier à Puteaux, l’association d’intérêt général Promotelec a dressé son « bilan national de la rénovation énergétique des bâtiments résidentiels existants : individuels et collectifs, sociaux et privés » dans le cadre de son observatoire de confort dans l’habitat.

Avec l’objectif de 500 000 logements rénovés par an d’ici 2017, s’inscrivant dans la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte, c’est pour le moment 17 000 logements qui ont fait l’objet de rénovations énergétiques dans le cadre du Label Promolotelec Rénovation énergétique. Le but : sensibiliser et accompagner les consommateurs vers un mode de vie axé sur les économies d’énergies, en préservant leur confort. Concernant majoritairement les logements collectifs et sociaux, 29% intègrent après travaux une énergie renouvelable, avec en tête les solutions thermodynamiques.

Un retour d’expérience positif et prometteur
En tout, plus de 30% des dossiers optent pour un changement d’énergie, soit pour le gaz naturel, qui permet de chauffer et de produire l’eau chaude sanitaire de 51% des logements individuels, et de 66% des logements collectifs, soit pour l’électricité, arrivant en seconde place après travaux avec 41% des dossiers. 8% des dossiers, portés dans 87% des cas par le secteur social, choisissent tout de même des innovations technologiques. Un chiffre encourageant, qui promet un développement rapide des systèmes de ventilation hybride ou basse pression dans les logements, et même l’installation de chauffe-eau thermodynamiques en logements individuels. Ainsi, le fioul disparaît petit à petit au profit de toutes les autres énergies renouvelables, diminuant de ce fait l’empreinte écologique des habitations.

Rénover les logements pour les rendre écologiques
Pour réduire les besoins énergétiques des logements, tout en garantissant le même confort, le même budget et la même facilité d’utilisation, les travaux de rénovation se sont concentrés sur le renforcement de l’isolation des logements, le remplacement ou la rénovation des systèmes de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire, et la création ou la rénovation des installations de ventilation. L’ensemble de ces actions contribue ainsi à diviser par deux les déperditions thermiques des habitats sociaux et par plus de quatre celles du secteur privée et ce sans écart significatif entre les énergies. Une initiative positive s’inscrivant dans l’arrivée prochaine de la COP21, et une contribution importante pour faire avancer la transition énergétique.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *