Salon IBS 2015 : entretien avec Philippe Lemarotel et Séverine Lienhart

Séverine Lienhart, chef de marché Hager et Philippe Lemarotel, directeur du marketing de l’offre Hager / Crédit Photo : Hager

Séverine Lienhart, chef de marché Hager et Philippe Lemarotel, directeur du marketing de l’offre Hager, se prête au jeu de répondre à nos questions à l’occasion du salon IBS 2015.

Les fondamentaux ont-ils changé sur votre marché cette année ?

Oui, nous voyons toute l’importance que revêt le thème de l’efficacité énergétique, une tendance de fond qui s’installe sur la durée, en résidentiel comme en tertiaire.

Que présenterez-vous au salon IBS 2015 ?

Nous montrerons hager-energy, une solution orientée résidentiel collectif.
C’est une réponse à la RT 2012 qui permet de rendre l’habitat collectif intelligent en mutualisant des infrastructures domotiques.
Cette solution répond aux besoins des occupants et des exploitants qui souhaitent faire un suivi énergétique global du bâtiment.
Notre solution permet aux exploitants de vérifier que les promesses de basse consommation sont tenues dans les nouveaux bâtiments, tout en apportant des services en termes de maintenance.
Hager-energy est une solution globale, construite sur le protocole KNX, ce qui permet de rassurer nos clients sur la pérennité des infrastructures. Un serveur hager-energy récolte les données et les envoie aux interlocuteurs concernés, afin d’avoir une visualisation des consommations en temps réel. Nous avons créé une offre qui a la particularité d’avoir été coconstruite avec nos clients.

Pour le tertiaire, avec la RT 2012, il y a également le comptage des consommations. Nous voulons proposer des compteurs Mbus et Modbus, pour ne pas se contenter de récolter l’information. Par ailleurs, la gestion automatique des éclairages devient incontournable, grâce à des détecteurs de mouvement parfaitement adaptés.


Qu’attendez-vous de l’édition IBS 2015 ? Quels en sont les enjeux, selon vous ?

Nous ne souhaitons pas que les thématiques liées au tertiaire soient réduites exclusivement à l’efficacité énergétique. Nous pensons qu’un bâtiment doit également proposer des possibilités d’évolution, ce que permet l’utilisation d’un protocole ouvert. Des bénéfices en termes de confort peuvent également être envisagés.


L’internet des objets fait son irruption dans le tertiaire. Quels enjeux définiriez-vous ?

Les questions d’intégration des objets connectés dans les installations doivent être envisagées. Cependant, nous n’avons pas vocation à faire interagir un bâtiment avec tous types d’objets connectés. Seuls ceux apportant de réels bénéfices en lien avec l’utilisation du bâtiment seront étudiés

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