
Gestion de l’éclairage dans le tertiaire. Tour d’horizon au travers d’exemples non exhaustifs de solutions proposées par quelques fabricants : Osram, Groupe Zumtobel, Philips Lighting, Helvar et Trilux.
Il a été beaucoup question récemment de lumière connectée, de luminaires communicants, d’intelligence à tous les étages… Mais, sans aller si loin, il existe des outils qui permettent d’obtenir des éclairages dynamiques adaptés à l’activité et de maîtriser les consommations de manière efficace. Dans le tertiaire, cette gestion de l’éclairage devient de plus en plus systématique.
La gestion de l’éclairage prend en compte la connexion optimale, entre les interfaces utilisateurs, les unités de commande, les détecteurs de mouvement et de la lumière du jour et les ballasts électroniques, qui permet d’obtenir des résultats nettement supérieurs.
L’augmentation des dépenses énergétiques impose la mise en place de solutions d’éclairage haute efficacité. La gestion de l’éclairage dans les applications professionnelles permet ainsi, grâce à un éclairage stimulant, non seulement de réaliser des économies d’énergie, mais également d’accroître le confort visuel.

Hervé Plackowski, chef produits alimentation, modules LED et systèmes de gestion de l’éclairage, Osram, distingue, dans l’équipement de base, à savoir la détection, deux technologies : l’infrarouge passif (appelé PIR : Passive InfraRed) et la détection active par ultrasons. Dans le premier cas, le capteur réagit à un rayonnement infrarouge, la présence et le mouvement sont mesurés dans une faible amplitude ; dans le deuxième cas, le champ de détection est plus large, mais les ondes peuvent traverser les cloisons peu épaisses et du coup provoquer des interférences.

Ces solutions permettent de réaliser de 10 à 20 % d’économies. « Les exigences de la RT 2012 imposent dans le tertiaire de manière implicite la mise en œuvre de la gestion de l’éclairage, commente Hervé Plackowski. Avec les capteurs qui mesurent les apports de lumière naturelle, il est possible de réaliser de 20 à 40 % d’économies d’énergie. Les cellules sont installées au-dessus de la surface de référence et modulent l’éclairage artificiel afin de bénéficier d’un niveau d’éclairement constant, et permettent en outre de s’affranchir du facteur de maintenance. La plupart de nos systèmes combinent les deux fonctions : détection de présence et de luminosité. »