Après la COP 22 de Marrakech…

Après l’accord de Paris issu de la COP 21, en 2015, et bien que soutenue par la majorité des chefs d’Etats, la COP 22 de Marrakech a été d’un point de vue de la mise en œuvre de l’accord de Paris ou de l’avancé des discussions sur l’agriculture, jugée insuffisante.

En effet les états présents lors de cette COP 22, n’ont pas trouvé d’accord sur les principaux dossiers, le financement pour mettre en oeuvre l’accord de Paris, l’adaptation face au changement climatique, l’agriculture, etc…

Les négociations furent d’autant plus difficiles après l’élection du candidat climato sceptique Donald Trump le 8 novembre, qui durant sa campagne avait remis en cause l’accord de Paris (Bien que celui-ci ne soit contestable que de deux manières : soit conformément à l’article 28 de cet accord, Donald Trump ne pourra le remettre en cause qu’à partir du 4 novembre 2019 ou en faisant sortir les États-Unis de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique).

De ces discutions ressortent cependant certaines mesures :

  • Des dizaines d’initiatives et de nouveaux outils d’évaluation sur l’énergie, les villes, les forêts, l’eau, les transports, les entreprises, les océans ou encore l’agriculture ont été lancés.
  • Le Maroc à soutenue l’initiative Adaptation de l’agriculture africaine (ou AAA), qui regroupe 27 pays et vise à aider les agriculteurs africains à faire face aux changements climatiques à travers une meilleure gestion des sols, de l’eau et des risques.
  • Du cotée des professionnelles, la coalition « We Mean Business », qui a plus que doublé depuis la COP21, a annoncé que 471 entreprises ayant une capitalisation boursière de plus de 8.000 milliards de dollars ont entrepris plus d’un millier d’engagements en faveur de l’action climatique.

que pouvons-nous attendre de la cop 23 ?

La COP 23 se déroulera 6 au 17 Novembre 2017, elle sera dirigée par les iles Fidji et elle aura lieu à Bonn au siège de la CCNUCC, car l’archipel n’est pas en mesure d’accueillir les 15 à 20 000 personnes attendues. Si la délégation fidjienne s’était illustré en tant que membre important des missions de maintien de la paix de l’Organisation des Nations unies et en tant que dirigeant du G77, de l’assemblée générale de l’ONU, de La conférence des parlements du pacifique etc…  D’ores et déjà, de nombreux observateurs ont déjà leurs attentes : l’avancée des discussions sur l’accord de Paris, l’application de nouvelles normes internationale, la mise en place de nouvelles institutions internationale, et surtout : mener des négociations avec la nouvelle position des Etats-Unies et de leur président.

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