Solaire : le gouvernement lance un plan pour passer à 32 % d’énergies renouvelables

Le gouvernement a présenté son plan « Place au soleil » le 28 juin 2018 dans l’objectif de promouvoir l’énergie photovoltaïque en France.

Dans le cadre de son nouveau plan, le gouvernement souhaite porter à 32 % le taux d’énergies renouvelables en 2030, contre 22 % actuellement. Plusieurs mesures concrètes sont prévues afin d’encourager la conversion des particuliers, des entreprises ou des agriculteurs. Il compte également exploiter la surface disponible auprès de la grande distribution et de l’armée afin d’y installer des parcs solaires.

Augmentation de la prime d’achat d’un chauffage solaire en 2019
Pour assurer le développement du solaire thermique, le gouvernement a annoncé une hausse de la prime d’achat des chauffages et chauffe-eau solaires dès 2019. Il s’est fixé comme objectif d’atteindre entre 18.200 et 20.200 mégawatts de capacité solaire d’ici à 2023. Pour faciliter le développement de cette énergie, le gouvernement a déjà rehaussé le volume annuel des appels d’offres à 2.450 mégawatts en début d’année.

Les démarches d’installation de panneaux solaires simplifiées pour les supermarchés
L’Etat a également manifesté son intention de simplifier les démarches des enseignes de la grande distribution qui s’engagent à installer des panneaux solaires sur leurs parkings ou leurs toits. Ainsi, Auchan, Les Mousquetaires, Système U et Leclerc ont promis de réserver quelques dizaines d’hectares de terrain pour installer des panneaux solaires.
Le ministère des Armées s’est quant à lui engagé à céder près de 2.000 hectares de terrain pour la mise en place de différents projets photovoltaïques d’ici à 2025. Enfin, pour sensibiliser les agriculteurs, l’Etat a indiqué qu’il prendrait en charge 40 % du prix du raccordement au réseau. Pour le moment, les terrains agricoles accueillent 13 % des installations photovoltaïques et 3 % en solaire thermique.

La possibilité pour les bâtiments classés de devenir producteurs d’énergie solaire
Sébastien Lecornu, le secrétaire d’État auprès de l’ex ministre Nicolas Hulot, en charge de la Transition écologique et solidaire, a indiqué au journal La Tribune, que pourrait être lancé d’ici la fin de l’année, le premier appel d’offres « énergies renouvelables et patrimoine ». Cela signifie concrètement que les bâtiments pourront être mis à contribution dans la production d’énergie solaire.
Le plan présenté par le gouvernement prévoit par ailleurs le lancement de deux labels : « Ville solaire » et « Département solaire ». Ceux-ci devraient permettre de favoriser l’engagement des collectivités locales dans le déploiement de l’énergie solaire. L’exécutif souhaite que 100 villes s’y engagent d’ici à 2020.
Ces mesures sont ambitieuses. En effet, la France doit rattraper son retard important dans le domaine de l’énergie solaire. Cependant, pour l’instant, seuls 22 % des énergies produites sont renouvelables alors que le gouvernement souhaite atteindre 32 % en 2030.
Compte tenu du retard de la France dans ce domaine et plus récemment la démission de Nicolas Hulot, est-il prudent d’investir sur le marché de l’énergie et des matières premières? Il faut analyser les éléments qui permettent d’expliquer et d’anticiper les variations de leurs cours ainsi que les différentes façons d’investir dans le secteur. Il est avantageux de comparer et passer par l’intermédiaire d’un courtier en ligne et traiter des investissements via OPCVM, CDF Bourse, produits dérivés ou ETF.
Les fluctuations du marché sont directement liées aux situations géopolitiques, économiques et à la perception de celles-ci par les experts d’investissement, subséquemment avant décider d’investir il est recommandé de suivre toutes les actualités des marchés financiers.

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