Disderot relance le design

Fleurs d'Olivier Mourgue - AR1 d'Abraham Rol - RF503 de Roger Fatus
Fleurs d'Olivier Mourgue - AR1 d'Abraham Rol - RF503 de Roger Fatus

Pour la deuxième année consécutive, Disderot a participé à la Paris Design Week avec une collection enrichie d’une quinzaine de nouveaux modèles de luminaires, dont certains inédits.

Quand l’entreprise de luminaires Soka achète les Ateliers Pierre Disderot en 1984 pour devenir Soka Disderot, c’est dans l’idée de perpétuer l’œuvre d’un des plus grands éditeurs de luminaires français. Depuis 2017, ses dirigeants actuels, fidèles aux valeurs fondatrices, éditent ou rééditent certains de ses modèles mythiques conformes aux originaux, parmi lesquels les créations d’Abraham & Rol, Roger Fatus, Olivier Mourgue, venus partager pour l’occasion leur expérience des années 1960.

Cinquante ans après la création des lampes fleurs ou encore la sortie du chef-d’œuvre de Stanley Kubrick « 2001, l’Odyssée de l’espace » qui a rendu mondialement célèbre le siège Djinn d’Olivier Mourgue, Disderot met à l’honneur le designer et annonce la réédition de ses luminaires mythiques.

Olivier Mourgue ©Anne Mourgue

En 1967, Olivier Mourgue crée une gamme complète de luminaires à la fois poétique, technique et ultramoderne pour l’époque. Composées de pétales d’aluminium fixés sur deux fils en métal chromé, les lampes fleurs sont dotées d’une lampe à calotte argentée qui permet de produire une lumière réfléchie et donc un éclairage de très belle qualité. Déclinées en lampes à poser, lampadaires, plafonniers et appliques, ces lampes fleurs sont aujourd’hui rééditées à l’identique dans le respect des œuvres originales. La série Fleurs enrichit ainsi la collection Disderot dévoilée en septembre 2017. Pour le designer, « les étudiants en école d’art devraient être capables de vendre leurs créations, malheureusement, ils sont trop souvent coupés du monde du commerce ».

Dirk Jan Rol ©Disderot
Dirk Jan Rol ©Disderot

C’est aussi l’avis de Dirk Jan Rol qui rappelle que «nos créations n’étaient jamais fabriquées en série». Aujourd’hui, Disderot édite pour la première fois le lampadaire AR1 dessiné en 1964 par le couple d’architectes Janine Abraham et Dirk Jan Rol. Conçu en bois, inox et plexiglas®, ce luminaire, d’une grande modernité, reprend les codes de la qualité traditionnelle ; assemblage à mi-bois, visserie sur mesure, finitions soignées. Réglable en hauteur, il assure à la fois un éclairage d’ambiance et, plus ponctuellement, celui d’un bout de canapé. Il est équipé de sources LED et de variateurs.

 

Roger Fatus ©Disderot
Roger Fatus ©Disderot

« Nous travaillions avant tout sur la lumière, se souvient Roger Fatus, pas sur l’objet lui-même, en toute humilité, en éliminant le superflu. » Quant au lampadaire RF 503, il n’a jamais été édité en 1957, c’est donc une première édition que propose Disderot aujourd’hui. Il est réglable en hauteur, a la douce lumière d’un abat-jour traditionnel : si ce lampadaire d’ambiance ressemble de nos jours à un classique, ce n’était pas le cas dans les années 50. La qualité du matériau – l’inox massif – alliée au minimalisme raffiné d’une épure géométrique lui conférait une modernité inhabituelle à l’époque.

Showroom Disderot – Passage Saint-Paul, 75004 Paris

https://disderot.com

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *