Lors de sa dernière assemblée générale, qui s’est tenue le 17 décembre dernier, l’association KNX France a procédé à l’élection des nouveaux mandats pour son bureau. Rémy Ostermann, précédemment secrétaire du bureau KNX France, a été élu président. Son objectif : continuer à faire de KNX un acteur incontournable de la transition du bâtiment vers le tout connecté.
Quelles sont les missions de KNX France ?
R. O. – KNX France a pour principale mission de promouvoir le standard KNX auprès des professionnels sur le territoire français. Nous allons donc poursuivre notre rôle d’information auprès des filières professionnelles, en relayant des messages globaux et standardisés. L’objectif est d’accélérer l’évolution du standard pour qu’il s’adapte constamment à l’arrivée des nouvelles technologies dans le bâtiment. Je m’efforcerai tout au long de mon mandat à porter le protocole KNX à la hauteur de ses ambitions et à dynamiser l’association pour que KNX reste le leader mondial sur le marché de la GTB, ainsi que sur les marchés du Smart Home et du Smart Building.
Pour quelles raisons avez-vous été promu à la tête de KNX France ?
R. O. – La fin de mandat de l’équipe précédente a amené à un renouvellement du bureau par l’intermédiaire d’un nouveau vote. J’ai donc été élu président de KNX France, aux côtés de Dan Napar, de Siemens, qui assure désormais la vice-présidence. Le mandat « Formation & Techniques » ainsi que le secrétariat sont assurés par Hager, et Rexel devient trésorier de l’association. Au travers de mon élection, Schneider Electric reprend la présidence de l’association et renouvelle ainsi son engagement envers KNX. En effet, les solutions proposées par Schneider Electric, KNX Home Automation pour le résidentiel et EcoStruxure Building pour le tertiaire, sont en accord avec les grands axes du standard. Mon élection est également la suite logique de mon parcours professionnel. J’exerce depuis 25 ans dans les automatismes du bâtiment, depuis 20 ans au sein de Schneider Electric et j’occupais depuis 4 ans le poste de secrétaire du bureau KNX France. Mon objectif sera de continuer à promouvoir KNX comme une brique essentielle au sein d’un bâtiment connecté.
Quels seront vos premiers grands chantiers ?
R. O. – Mon action va s’inscrire dans la continuité du travail effectué par mes prédécesseurs. Mon objectif premier est de veiller à ce que KNX conserve ses atouts majeurs, que sont l’interopérabilité, la robustesse et la sécurité des systèmes équipés. En effet, les solutions KNX s’intègrent aujourd’hui dans un environnement plus large, notamment en raison de l’arrivée massive des objets connectés dans le bâtiment. L’interopérabilité est donc le maître mot. KNX intègre non seulement des solutions dédiées au monde de l’électricité, mais également à celui du génie climatique, ce qui en fait un système connecté dédié aux filières professionnelles. Nous souhaitons donc veiller à ce que les installations soient bien mises en œuvre afin d’éviter les contre-références. L’un des axes majeurs sur lequel nous allons concentrer notre action est le développement des centres de formation KNX. Rappelons que ces derniers peuvent être soit indépendants, soit intégrés chez les fabricants ou dans les universités, ou encore dans les grands centres de formation professionnelle tels que l’Afpa ou le Greta. Une même formation, avec un contenu strictement identique, est donc dispensée via différents canaux qui permettent d’atteindre différents niveaux de formation. Notre objectif est donc d’opérer une stratégie de filière, en faisant monter en compétences l’ensemble de ses acteurs, permettant ainsi de diffuser les offres connectées sur les projets en cours et futurs.
Propos recueillis par Alexandre Arène