Emmanuel François, cofondateur et président de la Smart Buildings Alliance for Smart Cities (SBA)

Emmanuel François

La Smart Buildings Alliance fédère des acteurs intervenant sur l’ensemble de la chaîne de valeur du bâtiment intelligent et de la ville intelligente. Son objectif est de porter une vision autour du numérique et de prôner une approche transversale sur ces sujets. Après le lancement du label R2S (Ready2Services) en 2018, d’autres projets sont en cours. Emmanuel François, son président, nous livre son approche sur le bâtiment et ses ambitions pour l’association.

Pouvez-vous nous présenter la SBA et ses missions ?
Emmanuel François – La SBA est née il y a six ans d’une convergence de visions entre Serge Le Men, fondateur de Newron System, et moi-même. Nous avons constaté l’impact du numérique sur le bâtiment et la ville et nous souhaitions revoir les modèles et les fondamentaux, en passant d’une approche en silo à une approche globale et transversale. L’objectif de la création de cette association était donc de prôner l’ouverture des données et de les mettre à disposition des usagers en garantissant un haut niveau d’interopérabilité. L’approche défendue par la SBA consiste donc à créer une approche transversale, en associant l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur du Smart Building. La SBA compte aujourd’hui 300 membres, qui peuvent être des personnes physiques ou morales, dont 20 % de startups et de petites entreprises et 15 % à l’international. Aujourd’hui, nous accueillons de plus en plus de collectivités. Ces dernières recherchent des écosystèmes d’acteurs et une vraie vision de la ville et du bâtiment de demain.

Quelle est selon vous la place du bâtiment dans un contexte de transition énergétique ?
E. F. – La place du bâtiment est fondamentale dans le cadre de la transition énergétique et j’ai fait passer ce message à Julien Denormandie lors du MIPIM. Il est hors de question de penser transition énergétique sans intégrer le numérique. Aujourd’hui, nous avons une opportunité unique d’associer le numérique à la transition énergétique pour déployer les services multiples à coût marginal. La rénovation énergétique des bâtiments doit permettre, grâce à R2S, de mutualiser l’infrastructure mise en place pour équiper le bâtiment. Cela permettrait de déployer les autres services du bâtiment à coût marginal, incluant la prévention des risques, l’aide aux personnes dépendantes ou encore l’analyse de l’espace. L’objectif est de concevoir un plan à cinq ou six ans en favorisant une approche globale avec des solutions ouvertes et interopérables. À la SBA, nous prônons un Big Bang de la rénovation énergétique en le combinant au numérique. Aujourd’hui, lors des rénovations énergétiques, l’objectif recherché est le retour sur investissement, sans vision à long terme.

Pensez-vous que les lois relatives à l’efficacité énergétique des bâtiments votées ces dernières années ont permis de poser les jalons d’une politique ambitieuse sur le sujet ?
E. F. – Ces lois ont eu une portée positive et désignent un cadre pour encourager la transition énergétique. Ce n’est pas encore suffisant et il est essentiel d’intégrer le numérique à la réflexion. Il serait intéressant de mutualiser les coûts et les investissements et penser aux bâtiments, mais aussi aux quartiers auxquels ils seront intégrés. L’objectif est donc d’encourager l’émergence des territoires R2S et R2G (Ready2Grids), afin de garantir la flexibilité énergétique. Nous estimons que d’ici cinq ou six ans, la combinaison du réchauffement climatique, des véhicules électriques et de l’Internet fera grimper considérablement la demande en électricité. Les réglementations futures devront donc prendre en compte cette combinaison entre efficacité énergétique et connectivité.

Selon vous, la France est-elle plutôt en retard ou en avance vis-à-vis de ses voisins européens ?
E. F. – La France a pris de l’avance avec la loi Grenelle et se positionne aujourd’hui en avant-garde avec la loi ELAN. Cette dernière s’inspire de la loi européenne en fixant des seuils pour la rénovation énergétique. Mais aujourd’hui, je trouve navrant de conserver une approche en silo sur ces sujets, car le numérique est transversal et touche tous les métiers du bâtiment. Les pays nordiques et notamment l’Allemagne sont en avance dans la prise en compte des enjeux liés à la transition énergétique : tous les bâtiments neufs sont équipés de sources de production d’énergie et le déploiement des IRVE (infrastructures de recharge de véhicules électriques) est systématique. Pour le comptage électrique par exemple, les Pays-Bas ont intégré la notion d’infrastructure numérique mutualisée, à l’image de R2S. Au lieu de demander aux opérateurs de déployer un réseau propre avec des données qui remontent dans un Cloud, ils ont pris le parti de rendre les compteurs communicants avec l’infrastructure du bâtiment pour que les données restent à l’échelle des bâtiments. En conséquence, les compteurs coûtent beaucoup moins cher et les opérateurs n’ont pas à déployer d’infrastructures numériques propres. En France, nous avons pris le sujet du comptage énergétique à l’envers. Mais ce n’est pas trop tard aujourd’hui et il est encore possible d’inverser la tendance, à condition d’accepter cette infrastructure unique du bâtiment, vers laquelle converge l’ensemble des objets connectés, y compris les compteurs. Cela permettra une bien plus grande acceptation des usagers, car ils sauront que ces données sont propres, resteront à l’échelle du bâtiment et resteront dans un Cloud de confiance.

La SBA vise à unifier la prise en compte et le traitement des lots Smart à l’échelle du territoire. Pouvez-vous nous détailler cette démarche ?
E. F. – Le label R2S va tout à fait dans ce sens, car il implique une prise en compte uniforme et standardisée des différents projets de construction. R2S pourrait d’ailleurs servir de cadre de référence dans la PLU. Mais pour cela, tous les bâtiments doivent répondre à l’ensemble des critères établis. Il faut bien commencer quelque part. Lorsque les villes et les territoires ont été électrifiés, on s’est bien posé le problème d’avoir un descriptif pour créer des réseaux homogènes.

Quelle est votre vision sur le traitement des projets Smart à l’heure actuelle ?
E. F. – Aujourd’hui, nous écrivons l’histoire. Le Smart Building est un sujet en vogue, et des entreprises malintentionnées peuvent faire du business en mettant sur le marché des contre-références qui pourraient freiner nos initiatives. C’est d’ailleurs ce que l’on a vécu avec les énergies renouvelables il y a quelques années. J’ai donc proposé que la SBA puisse assurer un programme d’information et d’accompagnement de la maîtrise d’ouvrage sur le déploiement du label R2S et quels avantages en tirer. Les rudiments du cadre de référence doivent être connus. Par la suite, nous pourrons décider de faire certifier certaines AMO (assistance à maîtrise d’ouvrage) par la SBA. La SBA ira vraisemblablement vers une certification ou une reconnaissance d’AMO Smart.

Pouvez-vous nous en dire davantage sur le projet d’AMO Smart sur lequel travaille actuellement la SBA ?
E. F. – Aujourd’hui, quelques acteurs se positionnent et répondent à ces critères. Je peux notamment citer Urban Practices, qui a fédéré des consultants indépendants qui ont suivi la formation Certivéa. Mais je peux également citer Artelia, Barbanel, Cetec, Egis… Il y a aujourd’hui un certain nombre d’entreprises qui savent parfaitement répondre à ces enjeux et proposer des cahiers des charges réellement Smart. Nous y arrivons, mais ce n’est pas la règle. Nous avons lancé un questionnaire à l’ensemble des acteurs ayant signé la charte du gouvernement pour les bâtiments connectés, solidaires et humains. 54 % des signataires ont intégré R2S depuis, ce qui est très encourageant, sachant que le label a été présenté il y a seulement six mois. Pour accompagner ces changements, nous avons lancé un MOOC sur le sujet, suivi à ce jour par plus de 5 000 personnes.

Pensez-vous que le Smart Building souffre d’un manque de confiance des acteurs de l’immobilier ? Si oui, quels seraient les leviers pour redonner de la confiance ?
E. F. – La confiance doit être apportée par la preuve et la promesse d’une évolutivité et de la performance des solutions. L’infrastructure numérique unique permet de faire évoluer les usages et les services dans le temps. La confiance découle également de la création et de la mise en place des labels, qui décrivent à la fois les équipements et les interfaces, l’infrastructure de communication, la sécurité, le management responsable, les services et la connectivité.

À l’occasion du salon BIM World, la revue j3e s’est intéressée au potentiel du BIM pour la création de bâtiments réellement intelligents. Quel est votre avis sur le devenir de cette démarche et son impact sur le bâtiment, mais aussi sur la ville ?
E. F. – Le BIM est un sujet incontournable et se trouve être la conséquence du numérique. Aujourd’hui, il faut une continuité totale entre les différentes phases du bâtiment, qu’il s’agisse de la conception, de la construction ou de l’exploitation, en évitant la superposition de maquettes numériques. Nous lançons sur le salon BIM World le cadre de référence « BIM for value », qui a pour objectif d’apporter de la continuité et d’uniformiser les démarches lors des différentes phases et de faire le lien entre la maquette numérique et les objets connectés pour avoir une vision en temps réel des objets connectés et des données générées. Ensuite, l’objectif est de créer une réelle continuité entre le BIM et le CIM (City information modeling). Demain, un opérateur de service du territoire pourra zoomer sur une pièce ou sur une consommation énergétique excessive d’un bâtiment et ainsi passer d’une approche micro à une approche macro. « BIM for value » est le résultat d’une approche collaborative entre la Fédération CINOV, le CNOA (Conseil national de l’Ordre des architectes), EGF BTP (Syndicat national des entreprises générales françaises de bâtiment et de travaux publics), la FEDENE (Fédération des services énergie environnement), Syntec-Ingénierie (Fédération professionnelle de l’ingénierie), la FSIF (Fédération des sociétés immobilières et foncières) et la SBA, qui porte ce cadre de référence. « BIM for value » aborde 29 usages différents du BIM. Il s’agit une fois de plus d’une initiative d’acteurs référents, visant à créer un cadre concret. Bien entendu, cette initiative est ouverte à toutes les autres organisations professionnelles qui voudraient s’y joindre.

D’ailleurs, quelles sont pour vous les composantes d’un bâtiment intelligent, partie intégrante d’une ville intelligente ?
E. F. – Le numérique va transformer les typologies de bâtiments et leurs usages, en les rendant de plus en plus mixtes, multiusages et réversibles. Il est tout à fait possible d’imaginer, dans un bâtiment de logements labellisé R2S, certains espaces dédiés à l’accueil des personnes âgées dépendantes, grâce à la déclinaison adéquate. Grâce au label R2S, les bâtiments pourront donc accueillir de multiples usages selon les besoins. Cela est rendu possible par la création de plateformes de services et d’infrastructures communes. Cela permettrait de développer des activités de proximité et de les circonscrire au rayon urbain. Ce socle d’infrastructures numériques communes, permettant l’intégration de services, constitue le bâtiment intelligent. Le tout compatible avec l’infrastructure numérique de la ville, bien entendu.

Quels sont pour vous les éléments ou conditions qui permettraient un véritable développement des bâtiments intelligents en France ?
E. F. – Je reviens sur l’initiative du « Big Bang de la rénovation énergétique ». Nous disposons aujourd’hui de R2S pour le tertiaire et le résidentiel, qui constitue un cadre de confiance numérique. L’objectif est donc de s’appuyer sur les rénovations énergétiques pour déployer le numérique dans tous les bâtiments de France et s’appuyer sur les économies d’énergie pour financer les investissements liés aux équipements numériques. De ce fait, il faut associer l’ensemble des acteurs susceptibles d’être intéressés, qu’il s’agisse des énergéticiens, des financiers, des assureurs, des acteurs de la santé… L’objectif est de partir de l’énergie et d’associer à cette rénovation énergétique tous les autres acteurs. Nous ne sommes plus dans une économie de la propriété, mais de la fonctionnalité. Il faut donc tendre à développer une économie de services autour des bâtiments.

L’arrivée de la 5G à partir de 2020 est présentée par les opérateurs comme un vecteur important de connectivité à l’échelle de la ville. Quel serait son impact sur le bâtiment ?
E. F. – J’ai compris l’enjeu de la 5G en me rendant au CES de Las Vegas cette année et en y découvrant les offres des gros acteurs. Il s’agit d’une vraie révolution, qui permettra de déployer et de massifier le Smart dans le bâtiment et la ville. Sans connectivité, il n’y a pas de villes et de bâtiments intelligents et la 5G permet de passer à une autre dimension et de déployer la connectivité à l’échelle d’un territoire, et notamment de porter davantage de données, donc de connecter de plus en plus d’objets, ce qui permet de déployer de plus en plus de services. Lors du Mobile World Congress, j’ai assisté à une conférence de TIA sur l’impact de la 5G sur le Smart Building et la Smart City. Cela a renforcé ma conviction que tout retard pris dans le déploiement de la 5G coûtera très cher à la France, mais aussi à l’Europe. Pendant ce temps-là, d’autres acteurs dans d’autres pays vont modéliser des services autour de la 5G, qu’il s’agisse de la mobilité, du bâtiment intelligent, de la gestion énergétique intelligente, l’enseignement, la santé… La 5G sera rapidement incontournable et le processus de massification de services arrivera plus rapidement que prévu. Il s’agit d’une formidable opportunité pour les acteurs français, mais il faut pour cela prendre rapidement ce virage.

« Aujourd’hui, nous avons une opportunité unique d’associer le numérique à la transition énergétique pour déployer les services multiples à coût marginal. »


La SBA gagne en notoriété et est devenue un acteur incontournable du bâtiment intelligent. Autour de quels axes l’association va-t-elle poursuivre sa progression dans les deux-trois ans à venir ?

E. F. – Nous souhaitons tout d’abord conserver notre feuille de route et notre approche initiale, centrée sur l’énergie et le bâtiment. Notre objectif pour les années qui viennent est de conforter le label R2S pour les bâtiments, mais aussi la partie énergétique avec le couple Smart Building et Smart Grids. Aujourd’hui, le label R2S couvre exclusivement les bâtiments, première brique des territoires. Nous souhaitons donc étendre le label R2S aux territoires d’ici trois à quatre ans, avec un objectif de faire intégrer le référentiel à un premier plan local d’urbanisme d’ici 2020.

Vous avez récemment lancé la SBA Occitanie. Quel est l’objectif de la régionalisation de la SBA ?
E. F. – Ce choix résulte d’une forte demande des collectivités, qui travaillent déjà activement sur le sujet depuis quelques années. Nous avons donc associé ces acteurs à notre démarche dans des « Local chapters » pour que tous les écosystèmes se retrouvent autour des mêmes valeurs, avec des objectifs communs. Nous avons lancé il y a plus d’un an le premier « Local chapter » en Nouvelle-Aquitaine, puis celui des Hauts-de-France. À chaque fois, nous insistons pour que des représentants des collectivités soient présents et que tous les écosystèmes nationaux soient représentés au niveau local. L’objectif est de créer des rencontres et des discussions entre les différents acteurs et de promouvoir le label R2S et ses bénéfices, mais aussi de travailler sur des sujets qui leur tiennent à cœur. En plus de porter les messages nationaux, chaque « Local chapter » réfléchit sur des problématiques locales qui peuvent être ensuite portées au niveau national et enrichir la SBA. Concrètement, la région Alsace travaille sur le courant continu dans les bâtiments et les territoires, avec la volonté de réaliser un démonstrateur, et la région Auvergne-Rhône-Alpes se concentre sur l’hôpital numérique. Nous essayons de porter des sujets qui ne se recoupent pas dans les différentes régions. Le choix des sujets traités dépend des affinités régionales, tout en conservant une logique avec le socle promu par la SBA. Ces « Local chapters » permettent aux personnes de se retrouver et de créer un écosystème solide. Car c’est avant tout une histoire d’hommes et de relations. À la différence d’un syndicat professionnel, nous fédérons l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur. Les faire travailler sur des sujets variés leur permet de se connaître, de mettre en commun leurs connaissances et le cas échéant de monter des projets concrets.

À terme, prévoyez-vous de déployer une SBA dans chaque pays européen ? Si oui, pour quelles raisons ?
E. F. – Il s’agit d’une demande d’acteurs de la SBA. Mais il faut faire bien attention à ne pas aller trop vite. Pour développer la SBA en Europe, nous devons avoir des éléments tangibles à mettre en avant. Avec R2S, nous nous sommes rendu compte que nous étions en avance au niveau international et que ce référentiel intéresse l’ensemble des acteurs mondiaux de la construction et de la ville. C’est parce que cet intérêt existe que nous allons accompagner cette internationalisation, avec des pays qui ont la volonté d’implémenter le référentiel rapidement à l’échelle de leur territoire. Le Luxembourg a déjà démarré, avec de vrais projets, mais aussi la Belgique. L’Allemagne, l’Espagne, le Royaume-Uni ou encore les États-Unis et le Québec nous ont également approchés. Nous souhaitons donc organiser ces initiatives et les rassembler sous une entité SBA internationale, pour promouvoir un écosystème vertueux et français. La création de cette nouvelle entité a été validée et elle verra le jour cette année. Cette entité portera les SBA nationales.

Comment expliquez-vous cette force de frappe de la part de la SBA ?
E. F. – Il y a énormément d’énergie et de motivation autour des thématiques du bâtiment et de la ville intelligente. Nous sommes en avance de phase et nous répondons concrètement à une problématique très actuelle. À la SBA, nous avons la chance d’avoir des acteurs internationaux comme Vinci, Bouygues, Schneider Electric, Legrand, IBM… Ces acteurs souhaitent recréer des écosystèmes autour du R2S dans les pays où ils sont implantés.

De quelle manière imaginez-vous la SBA dans cinq ou dix ans ?
E. F. – Ce qui m’anime aujourd’hui, c’est la ville intelligente, c’est répondre aux enjeux actuels qu’ils soient sociétaux, environnementaux ou économiques. Si nous écrivons bien l’histoire, la SBA a un rôle à jouer dans cette reconstruction du monde autour du numérique, en commençant par les bâtiments, les villes et la mobilité, qui est un trait d’union entre les deux. Ces évolutions passent par les technologies et les usages qui peuvent y être associés et R2S décrit comment le numérique s’invite dans le bâtiment, la ville ou le territoire. Il faut repenser nos modèles et nos modes de vie autour de cette technologie pour créer un monde plus vertueux et plus durable. C’est mon objectif et c’est celui que nous partageons à la SBA. Nous avons lancé un think tank, ainsi qu’une fondation dans ce sens. L’avenir nous dira jusqu’où on va aller. Mais en ayant un discours sensé et qui va dans le sens de l’histoire et des aspirations citoyennes, je pense qu’il n’y a pas de frontières. Pour porter ces ambitions, nous avons compris en début d’année que si nous voulons avancer vite, nous devons disposer de moyens supérieurs à ceux actuels, engendrés par les adhésions de nos membres. Nous allons mettre en place des moyens pour promouvoir nos idées et notre savoir, pour pouvoir déployer plus rapidement nos connaissances. Nous allons créer une « SBA développement », qui sera le fer de lance de l’organisation. Cette entité aura pour objectif de fédérer des acteurs autour de l’événementiel : nous avons développé le concept de « Village by SBA », où nous rassemblons des acteurs qui souhaitent faire la promotion de leurs solutions, mais toujours sous l’angle du référentiel R2S. Nous allons également organiser des « After Works », sur des thématiques portées par la SBA, gratuits pour les adhérents de la SBA et payants pour les non-adhérents. Un autre axe est de faire payer nos interventions en faisant du conseil et des sessions de formation et d’information en région sur le Smart Building et la Smart City. Nous ne marcherons pas sur les plates-bandes des AMO, mais nous nous chargerons d’initier nos interlocuteurs. Nous souhaitons porter une parole uniforme sur l’ensemble du territoire, mais aussi à l’international. Nous constatons un véritable engouement autour de ces thématiques et l’avenir nous dira jusqu’où nous irons.

 

Propos recueillis par Alexandre Arène

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