Patrick Rimoux : exposition « Verre de lumière »

Patrick Rimoux. « La Belle et la Bête » de Jean Cocteau, 1946 . Verre, acrylique, pellicule. 140x121 cm
Patrick Rimoux. « La Belle et la Bête » de Jean Cocteau, 1946 . Verre, acrylique, pellicule. 140x121 cm

Exposition Patrick Rimoux « Verre de lumière » du 15 novembre 2019 au 11 janvier 2020 Galerie Minsky, 37, rue Vaneau, 75007 Paris

Patrick Rimoux est un sculpteur de lumière habité par la passion de l’image et du cinéma, qui constituent la matière de ses œuvres. Au fil du temps et de ses recherches, il a réuni une collection de près de mille pellicules originales des grands films qui ont marqué l’histoire du cinéma.

Tantôt sculpteur de lumière, tantôt tailleur d’ombre, à la fois plasticien et photographe, Patrick Rimoux est tout aussi réputé pour ses illuminations de villes et de monuments dans le monde entier. L’utilisation de la lumière lui permet de produire des architectures mobiles et éphémères capables de faire surgir un monde et une émotion par leurs matières, leurs couleurs, leurs formes et leurs volumes. Pour cette nouvelle exposition à la Galerie Minsky, l’artiste met le cinéma américain à l’honneur, combinant lumière et transparence sur les films à travers des plaques de verre. Comme autant de palimpsestes entre lesquels sont installées les précieuses pellicules, se dévoilent plusieurs scènes mythiques du cinéma.

©Patrick Rimoux. 2018. Box. Film 35 mm + Acrylique. « Singing in the Rain » de Gene Kelly & Stanley Donen. 1952. USA 20,30 m x 12,40 m.
©Patrick Rimoux. 2018. Box. Film 35 mm + Acrylique. « Singing in the Rain » de Gene Kelly & Stanley Donen. 1952. USA 20,30 m x 12,40 m.

Ainsi, les souvenirs allumés à l’évocation des grands classiques du cinéma américain, de l’âge d’or d’Hollywood aux comédies populaires, Patrick Rimoux navigue de Gene Kelly à Tim Burton en passant par Hitchcock, Eastwood et Mitchum. Pétri de cet imaginaire, il rassemble les précieuses pellicules, les peint, les gratte, les entrelace et les réécrit. Il crée ainsi de grands formats aux multiples niveaux de lecture et d’émotion.
Chaque photogramme est d’abord choisi avec soin parmi les longues bandes celluloïdes. Conjugués à d’autres, certains se parent de couleurs et de formes, d’autres reçoivent traits ou injonctions. Ainsi sublimées, les scènes se rejouent sous nos yeux et un nouveau scénario voit peu à peu le jour. Ces interventions picturales résonnent combinées à des projections vidéo dynamiques ; elles transpercent et ombrent le tableau jusqu’au mur d’accrochage. Les dimensions des créations se démultiplient, s’amplifient. Les effets de recul ou d’approche ajoutent alors incessamment de nouveaux regards, de nouvelles peintures, de nouveaux films, de nouvelles œuvres dans l’œuvre.

Troisième volet d’exposition de l’artiste à la galerie Minsky, la scénographie fait la part belle à l’unicité de chaque œuvre. La plupart des pièces sont présentées seules sur leurs murs, accaparent le regard et invitent à l’approche afin de nous inonder de lumière, formes et couleurs.

« Verre de lumière » 
Galerie Minsky 37, rue Vaneau, 75007 Paris
jusqu’au 11 janvier 2020
www.patrickrimoux.fr

 

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