Patricia Benchenna, directrice Corporate Philanthropie de Schneider Electric

Schneider Electric, leader de la transformation numérique de la gestion de l’énergie et des automatismes, est depuis toujours fortement engagée dans la formation professionnelle aux métiers de l’énergie. Avec pour objectif de faire monter en compétences la filière et de former ses clients électriciens français, Schneider Electric intervient en France mais aussi dans les économies émergentes. Patricia Benchenna, directrice Corporate Philanthropie, nous présente la nouvelle initiative « Parraine un Électricien » portée par la Fondation Schneider Electric, sous l’égide de la Fondation de France.

Quelles ont été les motivations de Schneider Electric pour lancer le programme « Parraine un électricien » ?
Patricia Benchenna –
Cette initiative est portée par la Fondation Schneider Electric et Schneider Electric en France. Dans le cadre du programme d’accès à l’énergie dans lequel Schneider Electric est investie depuis 2008, la Fondation contribue à former des personnes défavorisées aux métiers de l’énergie afin de leur transmettre des compétences d’avenir. Cet engagement est partie intégrante du tableau de bord « Schneider Sustainability Impact », créé en 2004, actualisé tous les trois ans et audité tous les ans, qui permet de suivre les plans de progrès développement durable de l’entreprise. À fin 2019, ce sont 246 981 personnes qui ont été formées. En 2025, l’objectif est de 1 million de personnes formées. Les centres de formation peuvent bénéficier de soutiens financiers en nature, notamment via l’engagement des collaborateurs.   Différents dispositifs de mécénat de compétences sont regroupés dans l’entité « Volunteering ». Ce programme permet aux collaborateurs de partir trois jours, sur leur temps de travail, pour participer à des projets.

Qui bénéficie des formations et comment s’organise l’apprentissage sur place ?
Patricia Benchenna – Avec « Parraine un électricien », l’objectif est de proposer un partenariat entre deux individus : un professionnel en France et un entrepreneur en devenir dans les pays émergents, le tout basé sur la confiance et l’échange entre les deux protagonistes. L’objectif n’est plus une formation technique, mais un accompagnement vers la création d’entreprise et l’indépendance. Pour recruter les candidats, les centres de formation partenaires de la Fondation Schneider Electric partout dans le monde identifient des candidats potentiels. Ces derniers sont ensuite mis en relation avec un partenaire ou parrain, qui l’aidera non seulement sur les aspects techniques de son métier, mais également sur sa structure et ses questions du quotidien. Il s’agit de mettre le pied à l’étrier du parrainé et de l’amener progressivement vers l’autonomie.


« Avec le soutien de nos partenaires, nous souhaitons accompagner 50 jeunes électriciens à devenir entrepreneurs en trois ans. »


Où en êtes-vous aujourd’hui dans le recrutement des candidats ?
Patricia Benchenna – Pour le moment, nous sommes en phase de démarrage. Nous avons d’ores et déjà identifié cinq binômes, et nous nous fixons un objectif de dix en fin d’année 2020. À terme, nous souhaitons former 50 jeunes à la fibre entrepreneuriale en trois ans à travers le monde. Pour y parvenir, un module de dons en ligne est accessible depuis le site de la Fondation de France.

Propos recueillis par Alexandre Arène

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