Lumières picturales de culturespaces

Image de l'exposition Cézanne © Culturespaces/Cutback
© Culturespaces/Cutback

Culturespaces, pionnier des centres d’art numérique dans le monde, présente quatre de ses expositions immersives, à découvrir à Paris et Bordeaux jusqu’à début janvier 2023.

Cinquième acteur culturel français pour les monuments, musées et centres d’art, Culturespaces compte 13 établissements en France et dans le monde, dont 8 centres d’art numérique où découvrir ses expositions numériques immersives, à Paris, Bordeaux, Les Baux-de-Provence, Amsterdam, New York, Dubaï, Jeju et Séoul.

DU 18 FÉVRIER 2022 AU 2 JANVIER 2023
L’ATELIER DES LUMIÈRES
38, rue Saint-Maur, 75011 Paris

Cézanne, Lumières de Provence
Production : CULTURESPACES DIGITAL®
Création artistique : Gianfranco Iannuzzi
Mise en scène et animation : Cutback

L’exposition numérique et immersive de l’Atelier des Lumières présente les chefs-d’œuvre les plus significatifs de Cézanne (1839-1906) tels que Nature morte aux pommes, Les joueurs de cartes (1890-95) et Les grandes baigneuses (vers 1906). Peintre autodidacte aux 900 toiles et 400 aquarelles, Cézanne représente des portraits, des natures mortes, des paysages, des scènes historiques… et réalise de multiples versions d’un même sujet, expérimentant sans cesse les possibilités de la matière picturale.

L’exposition immersive s’ouvre sur l’ambiance des expositions officielles de la fin du XIXe siècle : tableaux de maîtres, dorures, jury… envahissent l’espace de l’Atelier des Lumières, en hommage aux heures passées par Cézanne à contempler des œuvres du Louvre.

Le calme apparent de cette séquence est soudain interrompu par le motif de la pomme issu de ses natures mortes : les fruits bousculent alors la tranquillité préétablie, cassent les attendus et créent une rupture avec ce premier décor, clin d’œil à l’esprit frondeur de Cézanne.

La confiance : sous les voûtes de la tranquillité
Cette première partie conduit le visiteur dans la nature, au milieu des arbres. C’est la révélation du plein air. Comme une ode à la nature, cette séquence mêle plusieurs périodes picturales, de l’impressionnisme aux dernières œuvres du peintre.

Après la forêt, la promenade continue dans des parcs et jardins au son vif et joyeux de guitares. Les espaces s’ouvrent, les panoramas se dégagent et le visiteur est entraîné au milieu de scènes de vie : déjeuners et virées au bord de l’eau.

Image de l'exposition Cézanne © Culturespaces/Cutback
© Culturespaces/Cutback

La plénitude : l’intimité des corps
Dans les interstices des arbres apparaissent des corps, sensuels, étranges et énigmatiques. Le visiteur se trouve au milieu des baigneuses et des baigneurs, fascinants et mystérieux personnages, aux traits extraordinairement variés et aux touches de couleurs douces et légères. Le groupe des baigneurs se fond dans la végétation et le paysage.

La torture intérieure : la tourmente des portraits
Dans cette séquence, le cadre idyllique des Baigneurs se transforme brusquement en une ambiance cauchemardesque : des peintures de scènes d’enlèvement, de crimes et de peurs remplissent les murs. Cette transition brutale révèle la tourmente intérieure de Cézanne et rappelle ses nombreuses réinterprétations des peintures des maîtres anciens. Les images dures et angoissantes se dégagent peu à peu pour laisser place aux autoportraits de l’artiste qu’il peint d’après des photographies. Le regard du visiteur croise sous tous les angles celui de Cézanne, partage son humeur, l’intensité de sa torture intérieure et de son interrogation intime sur ses contemporains.

Image de l'exposition Cézanne © Culturespaces/Cutback
© Culturespaces/Cutback

La sérénité : l’apaisement du quotidien
Dans cette nouvelle séquence, la tension s’apaise et le visiteur se retrouve au cœur des villages de Provence. Maisons et paysages colorés alternent dans une ambiance méridionale et populaire. En Provence, Cézanne peint ses proches, ses voisins et les personnes qui l’entourent. Ses dernières toiles représentent des paysans, des fumeurs de pipe, des joueurs de cartes, des employés de café… C’est ensuite le quartier du Jas-de- Bouffan qui est représenté : le visiteur se promène dans le jardin du Jasde- Bouffan, découvre la bastide, le bassin et l’allée des marronniers.

La structuration : l’atelier, composition et natures mortes
L’Atelier des Lumières se transforme en l’atelier de Cézanne, « grand atelier d’artiste à la campagne », sur l’air d’ouverture des Noces de Figaro de Mozart. Le peintre compose, structure des scènes, étudie la perspective, expérimente les couleurs, les traits. Ces images créent une rupture : le visiteur assiste à cet art de la structuration, à la force moderne de la composition. S’ensuit une profusion de natures mortes : les cadrages, les variations de couleurs, le jeu de lignes verticales et horizontales, les perspectives dénotent une réelle modernité. Cézanne peint parfois ses sujets à partir de plusieurs points de vue, lui permettant de rechercher et d’étudier l’incidence de la lumière sur les objets. Des compositions florales viennent enrichir le décor et emportent le visiteur dans un tourbillon de couleurs.

La maturité : les paysages de Provence
L’exposition immersive s’ouvre maintenant vers de vastes panoramas maritimes, des couleurs irradiantes de l’Estaque, dans un rappel de la tradition du paysage classique. Le soleil brûle, la lumière est crue, éblouissante, la puissance des couleurs et leur modulation sont mises en avant. Au fur et à mesure, le paysage maritime laisse place à celui des carrières de Bibémus. C’est une nouvelle vision, où prime la sensation que procurent les couleurs des paysages de Provence dans lesquels Cézanne trouve les structures essentielles et immuables de la nature : la nature pour nous, hommes, est plus en profondeur qu’en surface, d’où la nécessité d’introduire dans nos vibrations de lumière, représentées par les rouges et les jaunes, une somme savante de bleutés pour faire sentir l’air.

Image de l'exposition Cézanne © Culturespaces/Cutback
© Culturespaces/Cutback

La Sainte-Victoire
Le parcours se termine sur les représentations de la montagne Sainte- Victoire. Cézanne réalise au total 44 huiles et 43 aquarelles de ce paysage. Fasciné, l’artiste reproduit sans cesse ce décor, développant sa manière de peindre et sa technique, révolutionnant la peinture.

 

Kandinsky, l’odyssée de l’abstrait
Production : CULTURESPACES DIGITAL®
Création artistique : Virginie Martin
Mise en scène et animation vidéo : Cutback

Image de l'exposition Kandinsky © Culturespaces/Cutback
© Culturespaces/Cutback

Après l’exposition consacrée à Cézanne, l’Atelier des Lumières propose une création d’une dizaine de minutes, réalisée à partir des œuvres de l’artiste Vassily Kandinsky (1866-1944). L’exposition immersive Kandinsky se déroule en deux temps, scindée par l’avènement majeur de l’invention de l’abstraction. La première partie évoque les débuts figuratifs de l’artiste, teintés d’impressionnisme, de fauvisme onirique et d’une touche de pointillisme. La seconde partie est plus expérimentale, dévoilant la force de mouvement et de rythme des formes et de la couleur. Plongé dans une explosion chromatique, on découvre les œuvres les plus significatives de cet élan de modernité – Composition VIII (1923), Jaune, rouge, bleu (1925) – jusqu’à ses dernières créations biomorphiques. S’approchant de la musique, la peinture s’affranchit progressivement de la contrainte de la représentation et ne prend plus pour référence le monde réel mais l’intérieur de l’être. Véritable voyage dans le cosmos intérieur de Kandinsky, l’exposition immersive invite le visiteur à perdre ses repères pour arriver à une osmose finale abstraite et libérée.

 

DU 11 FÉVRIER 2022 AU 2 JANVIER 2023
LES BASSINS DES LUMIÈRES, BORDEAUX

Venise, la Sérénissime
Production : CULTURESPACES DIGITAL®
Création artistique : Gianfranco Iannuzzi
Mise en scène et animation : Cutback

Image de lexposition Venise © Culturespaces/Cutback
© Culturespaces/Cutback

L’exposition immersive propose un voyage exceptionnel à Venise et invite à découvrir ses trésors artistiques et architecturaux. En déambulant le long du Grand Canal et des canaux, des ruelles et des places, des bâtiments et des églises, le public est invité à une promenade entre intérieurs et extérieurs, sacré et profane, à la découverte d’un passé exceptionnel. En une quarantaine de minutes, le visiteur est immergé dans l’art byzantin et les mosaïques dorées de la basilique Saint-Marc, dans les chefs-d’œuvre du Tintoret, de Bellini ou de Canaletto ou encore dans la fameuse Mostra del Cinema avec des photographies d’actrices et acteurs du néoréalisme italien.

 

Sorolla, promenades en bord de mer
Production et création artistique : CULTURESPACES DIGITAL®
Mise en scène et animation vidéo : Cutback

Image de l'exposition Sorolla © Culturespaces/Cutback
© Culturespaces/Cutback

Peintre de la lumière, Joaquín Sorolla (1863-1923) est l’un des grands noms de la peinture espagnole du XXe siècle. Entre réalisme et lyrisme, l’artiste restitue la richesse sensible des bords de mer. L’exposition immersive retrace l’ensemble de son œuvre : de l’interprétation régionaliste de l’Espagne à ses portraits de famille, paysages et jardins, en passant par les plages.

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