Lumières N° 39 – Dossier : Lumières et paysage

Photo d'un paysage éclairé la nuit à Norrtälje, en Suède.
Maître d’ouvrage : Ville de Norrtälje – Paysagiste : Sydväst arkitektur & landskap AB – Conception lumière : Frida Nordmark/Light Bureau, Copenhague © Selux. Photo Werner Nystran

Après avoir offert à la profession une définition inspirante de l’éclairage paysager dans son ouvrage « La lumière et le paysage », Roger Narboni, concepteur lumière, Concepto, a révélé une nouvelle façon d’aborder le sujet, avec la notion de trames noires. En parallèle, les fabricants proposent des solutions de plus en plus adaptables à la zone à éclairer et de plus en plus faciles à intégrer au paysage.

Dans son ouvrage La lumière et le paysage, Roger Narboni, concepteur lumière, Concepto, définissait ainsi l’éclairage paysager : « un éclairage artificiel mettant en valeur des éléments constitutifs du paysage (arbres, arbustes, plantations, feuillages, roches et rochers, plans d’eau et jeux d’eau). Celui-ci, intégré dans un projet de mise en lumière plus global, permet par exemple : de souligner un ou plusieurs éléments d’un espace vert ; d’affirmer la composition graphique d’un jardin ou d’un parc ; de composer un tableau ; de donner de la profondeur à une perspective, de baliser ou de sécuriser un cheminement piétonnier ». Vingt ans après, cette définition n’a pas pris une ride ; en revanche, la façon d’aborder le sujet connaît une petite révolution avec la notion de trames noires, dont Roger Narboni fut le précurseur, comme le souligne Christophe Jegaden dans son introduction. En parallèle, les fabricants proposent des solutions, parfois en collaboration avec des concepteurs lumière, de plus en plus adaptables à la zone à éclairer et de plus en plus faciles à intégrer au paysage, de façon à laisser une plus grande place à l’effet lumineux.

Dossier réalisé par Isabelle Arnaud

 

Photo de Christophe JEGADEN, Paysagiste concepteur associé, Land’Act
Christophe JEGADEN
Paysagiste concepteur associé, Land’Act (photo DR)

INTERVIEW DE CHRISTOPHE JEGADEN,
Paysagiste concepteur associé, Land’Act :

Intégrer la conception lumière : un must

Land’Act est née de la fusion des agences de paysage et d’urbanisme TUP (Thébaud Urbanisme et Paysage) et TraitVert créées par Philippe Thébaud et Éric Manfrino. S’appuyant sur une véritable complémentarité de savoir-faire et de partage de valeurs, Land’Act est ainsi devenue le leader français indépendant dans le domaine de la conception de paysage urbain pour les villes durables de demain.

Land’Act comprend trois entités en France. Est-ce qu’il existe une agence plus spécialisée que les autres sur les questions de mise en lumière ?
Non, pas vraiment. Nous proposons une offre intégrée sur tous les métiers attachés aux aménagements paysagers et urbains, dans une approche systémique et globale pour des villes plus vertes et naturelles. La maison mère est à Levallois, nous avons une agence à Nice et une autre à Bordeaux. Nous sommes organisés sous la forme de « pétales » (groupes d’environ 10 personnes animés par des directeurs/trices de projets) et chacun d’eux fonctionne indépendamment des autres. Land’Act n’a pas de spécialité particulière ; en tant que généraliste, nous travaillons aussi bien sur des opérations de logements que d’espaces publics, de renaturation, de bureaux sur dalles, et bien sûr des parcs urbains. L’agence compte en tout 50 personnes, avec une dizaine de directeurs associés, des chargés de projets. 95 % des collaborateurs sont des paysagistes, le reste est réparti entre architectes, urbanistes et designers d’espaces. Malheureusement, nous n’avons pas de concepteur lumière en interne, mais des personnes avec des sensibilités concernant la mise en valeur du paysage nocturne.

Comment s’inscrit l’éclairage à la fois dans le paysage nocturne et diurne ?
Je distinguerai deux types d’éclairages : celui de la voirie, qui très souvent se réfère à une charte bien établie et pour lequel nous ne faisons que proposer des appareils ; et la mise en lumière des espaces publics, piétonniers, des parkings. Dans ces cas-là, il nous faut aller au-delà de la réglementation : nous sommes plus attentifs au design du produit, car le matériel d’éclairage joue un rôle essentiel en journée. Par exemple, nous préférons les implantations en bouquet avec des mâts inclinés qui offrent une autre définition de l’espace. Des inclinaisons différentes, des projecteurs avec plusieurs orientations sont autant de paramètres qui participent à la perception globale de l’espace, le jour. Quant à la mise en lumière elle-même, nous sommes particulièrement intéressés par le mouvement des trames noires. Nos interlocuteurs n’ont pas toujours cette culture de la trame noire et n’étant pas experts, il est difficile de convaincre. J’avais assisté à une conférence de Roger Narboni qui évoquait ce sujet en expliquant le projet d’éclairage de façon telle qu’on pouvait presque palper la lumière ! C’était très intéressant. Le concepteur lumière est primordial, mais contrairement aux sociologues et écologues que l’on voit de plus en plus imposés, le concepteur lumière est rarement demandé dans les appels d’offres. Du coup, c’est à nous, paysagistes, de l’intégrer dans nos équipes, ce qui n’est pas toujours possible, tout simplement pour une question de budget.

Comment abordez-vous le projet d’éclairage au sein de l’agence ?
Quand nous avons la chance de travailler avec un concepteur lumière, nous lui laissons la main à 100%. Dans le cas contraire, nous échangeons entre directeurs associés et choisissons des produits performants parmi les catalogues de fournisseurs avec lesquels nous avons l’habitude de travailler, par exemple Bega, Selux, Aubrilam, iGuzzini, Technilum, Comatelec, Eclatec, TMC Innovation. Au-delà des performances du produit, nous accordons une grande importance à son aspect et son intégration dans le paysage urbain. Nous nous inspirons aussi de ce que font les concepteurs lumière. Nous nous efforçons d’être le plus contextuels possible et d’adopter une approche qui correspond au site : on n’éclaire pas de la même façon des jardins, des pistes cyclables ou une petite place en bord de mer… Nous avons parfois en face de nous des interlocuteurs qui ne se préoccupent que de l’aspect maintenance et c’est difficile de se faire entendre : malheureusement, on perd un peu toute la poésie du métier, celui de paysagiste mais aussi de concepteur lumière, pour laisser la place aux contrôles intempestifs techniques et énergétiques. Il manque une vision globale, un chef d’orchestre. On peut se demander pourquoi les collectivités n’imposent pas un éclairagiste, c’est ça, la vraie question, il faut être cohérent. Toute la difficulté de la lumière, justement, c’est qu’elle est impalpable. Pour un paysagiste, parler de lumière est difficile ; certes, on montre des images de référence, des études des fournisseurs, on voit bien les lux au mètre carré… Et si on est persuadé qu’on sait faire, en mettant un candélabre avec un spot led, cela ne s’appelle pas de la conception lumière, c’est de la mise en oeuvre de la lumière, ce qui est différent. Ce n’est pas la même chose que d’éclairer une surface au sol et définir une philosophie de la lumière. Avoir une vraie démarche pour l’éclairage, c’est un métier et il faudrait que les donneurs d’ordre pensent un peu plus à l’aménagement nocturne des espaces publics. Ensemble, le paysagiste et le concepteur lumière peuvent raconter une véritable histoire de lumière.

 

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La Roche-sur-Yon (85), par Novéa Énergies

Photo de La Roche-sur-Yon, les abords du lycée Nature.
© SYDEV. Photo P. Baudry

Pour Novéa Énergies, il est capital de définir en amont l’utilisation future de ses candélabres solaires pour concevoir un scénario d’éclairage sur mesure, adapté dès l’installation à l’écosystème dans lequel il a vocation à s’intégrer. Tous les luminaires de l’entreprise angevine sont par ailleurs conformes à l’arrêté du 27 décembre 2018 relatif à la prévention, la réduction et la limitation des nuisances lumineuses. En ce sens, le dimensionnement et le paramétrage des équipements obéissent donc à des contraintes strictes, notamment en matière de température de couleur, pour respecter les besoins des différents écosystèmes (zones protégées, sites d’observation astronomique…).

La Ville de La Roche-sur-Yon souhaitait éclairer les abords de l’un de ses établissements scolaires, le lycée Nature. Novéa Énergies a déployé 36 ensembles solaires issus de deux gammes différentes pour répondre au besoin de sécurité de la ville, tout en s’adaptant aux contraintes liées à la biodiversité et aux spécificités des zones ombragées. Novéa Énergies a équipé ces dernières de 5 Multi Top 6, qui ont la particularité de pouvoir alimenter d’autres luminaires en énergie solaire (28 luminaires en tout, répartis sur les 5 centrales), résolvant ainsi la contrainte du manque d’exposition directe au soleil.

Le reste de la zone est équipé de 8 Combi Top 2, le tout en coloris gris clair. En veille à 0 % avec 3 heures de détection cumulées prévues (240 passages maximum avec 45 secondes d’éclairage à chaque passage), ils s’éteignent complètement de 22 h à 5 h 30 (5 h pour les Combi Top 2) afin de s’adapter à la fréquentation du lieu.

« Cette solution répondait à nos contraintes multiples : sécuriser le chemin situé sur un site naturel, traversé par une rivière, sans travaux lourds, sans nécessiter trop de maintenance et dans le respect de la biodiversité. Esthétiquement. De plus, le rendu a un côté presque magique », commente Alexandre Colonnier du SyDEV (Syndicat départemental d’énergie et d’équipement de la Vendée).

 

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Semblançay (37), par Pascal Gougeon, atelier Kandela

Photo de paysage de Semblançay
© Citeos

Successivement place forte, lieu de pèlerinage pour sa « grotte au château de la source » où demeurent encore des vestiges de thermes romains, Semblançay, aujourd’hui commune rurale typique de la campagne tourangelle, conserve un patrimoine riche et éclectique, témoin de son évolution dans l’histoire. Sous le confort des lanternes, les axes pénétrants se rejoignent dans l’ambiance nuancée que distillent les mâts grappes d’appliques aux entrées de la ville. La teinte blanche de l’atmosphère lumineuse accompagne le noctambule, révèle la végétation et revêt le pont de trois points bleus qui se diffusent en reflets sur la rivière. La rue principale s’étoffe, montre, par la lumière émanant du sol, les détails des façades taillées aux signes des compagnons ainsi que celles, plus sobres, des autres maisons de même style.

La lumière se décline en doré, orne la mairie et l’arbre centenaire autour duquel la place se dessine sous les couleurs des lucarnes qui se marient à la vie végétale nocturne. Joint aux bâtiments enrichis de lumière, le halo des lampadaires, en formant le triangle, distingue la place en la préservant de la rue. En continuant vers l’église, un balisage au sol rappelle la lumière harmonieuse de la voie et rassure le piéton, serein d’une place à l’autre.

L’édifice religieux, ciselé de lumière dans les détails de ses abat-sons, rosaces, vitraux et pinacles, se révèle à la nuit et laisse au pied de son parvis les lanternes montrer le chemin vers l’autre entrée de ville. Ainsi, l’axe principal de Semblançay étalant son aura aux axes secondaires dans l’harmonie de ses teintes rappelle dans la nuit la sobre beauté de la commune.

Maîtrise d’ouvrage : SIEIL, Syndicat intercommunal d’énergie d’Indre-et-Loire
Maîtrise d’œuvre et conception lumière : Pascal Gougeon, atelier Kandela
Architecte : Sativa Paysage
Installateur : Citeos Tours
Solution d’éclairage : WE-EF

 

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Agde passe au Lampion, par Ragni

Photo d'Adge et luminaires lampions
© Ragni

Dotée de lanternes quatre faces posées il y a une vingtaine d’années, la municipalité agathoise décide de rénover l’éclairage de certains quartiers de la ville afin de bénéficier des dernières technologies. « Ainsi, le quai des Dames, le quai du Chapitre, la rue Honore Muratet et la place Jean Jaurès ont vu leur éclairage rénové, explique Bruno Adjadj, agent technico-commercial chez Ragni. La Ville souhaitait un luminaire original qui la distingue des communes environnantes, donc nous avons proposé le Lampion qui permet des motifs de découpe personnalisables. » Le luminaire était présent au catalogue mais n’avait jamais été fabriqué, ce qui répondait parfaitement au critère de la ville. Dans un premier temps, Ragni présente une image de synthèse à la municipalité puis fabrique un prototype. « Le premier modèle était trop grand, précise Bruno Ajdadj, nous avons donc fourni un deuxième modèle plus petit qui a fait l’unanimité. C’est une des spécificités de Ragni d’ailleurs : pouvoir s’adapter constamment à la demande de ses clients. Nous avons opté pour une température de couleur de 3000 K. »

Plusieurs modèles ont été installés selon les espaces à éclairer : 16 leds avec un flux de 4 720 lm, 24 leds de 7 080 lm et 32 leds 9 440 lm. Le Lampion fait 400 mm de diamètre sur 660 mm de haut. Pensé pour l’éclairage décoratif, Lampion est une gamme de luminaires cylindriques de type photophore se présentant sous la forme d’une cage ajourée en acier inoxydable suspendue à un logement électrique en aluminium et protégée par un verre trempé IK08. Pour restituer un éclairage d’ambiance, la gamme Lampion dispose d’un bloc optique IP66 et d’un driver compatibles Zhaga intégrés dans la tête du luminaire qui permettent, via une large gamme de températures de couleur et photométries, de répondre à de nombreux besoins en veillant au respect de la réglementation contre les nuisances lumineuses.

 

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La voie verte de Brive-La-Gaillarde (19), par Abel Éclairage

Photo de la voie verte de Brive-La-Gaillarde
© Abel Éclairage. Photos Xavier Boymond

La voie verte, développée depuis 2007 par l’Agglo de Brive le long de ses principaux cours d’eau, la Corrèze et la Vézère, permet de relier le pont de Granges à Saint-Pantaléonde- Larche à la gare d’Aubazine, commune de Dampniat, soit 18 km au total.

Sur la commune de Brive, cette traversée longe la Corrèze sur près de 11 km et offre un cheminement partagé entre modes doux, piétons et vélos, et un espace paysager agrémenté de 2 800 arbustes, 527 arbres, 2 600 vivaces et graminées. L’aménagement a pris la forme d’une voirie d’une largeur de trois mètres, revêtue d’un enrobé beige. La portion entre les ponts Cardinal et de La Bouvie a été livrée au printemps 2020, celle entre les ponts du Buy et Tourny au printemps 2021.

La voie est éclairée par des candélabres à led à détection de mouvement. Le luminaire Ello d’Abel Éclairage a été retenu pour sa forme fine et intemporelle. Son design plan et aérien permet d’accueillir les équipements d’éclairage intelligent : un noeud de communication positionné sur le dessus du luminaire et un capteur de présence intégré sur le dessous de la fonderie. La connectivité créée entre les points lumineux sert à la configuration d’un éclairage dynamique de type chemin lumineux. Tel était le souhait de l’Agglo sur ce projet : optimiser l’éclairement en fonction de la fréquentation dans une logique d’économie d’énergie. La solution proposée par Abel Éclairage est une ambiance lumineuse réduite à 10 W en veille et une élévation de la puissance à 30 W pendant 40 secondes après une détection.

Les points lumineux de la promenade restent ainsi allumés à un niveau suffisant la nuit pour le confort et la visibilité, et augmentent d’intensité dès que quelqu’un passe à proximité. Le premier luminaire déclenche l’allumage des deux suivants. Au fur et à mesure, le luminaire qui précède le luminaire déclencheur et les deux qui le suivent restent allumés pendant 40 secondes.

Le parcours compte 107 luminaires Ello actuellement en service. Il reste encore à aménager la partie rive droite entre le pont Cardinal et le pont Tourny sur l’avenue Maillard, sur 450 mètres. En tout, près de 170 luminaires de conception et fabrication locales éclaireront la voie verte. À l’ouest de Brive, une piste reliant les berges de la Corrèze et la zone de Laroche viendra renforcer l’offre cyclable d’ici à 2024. Le franchissement des ponts de La Bouvie, du Buy et Charles-Ceyrac se fera grâce à des encorbellements de part et d’autre de la chaussée d’ici à 2029. Là aussi, l’éclairage public sera adapté pour faciliter les activités et les déplacements des usagers nocturnes.

« Cette réalisation permet de se réapproprier les rives de la Corrèze et de la Vézère », déclarait Frédéric Soulier, président de l’Agglo et maire de Brive, au sujet de la voie verte. Le budget total des aménagements s’élève à près de 3 millions d’euros et a bénéficié de près de 54 % de subventions (FEDER, État, Région, Département).

 

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Parc de la Citadelle, Lille, par Comatelec Schréder

Photo du Parc de la Citadelle, Lille, par Comatelec Schréder
© Comatelec Schréder. Photo Marc Detiffe

Depuis 2005, la Ville de Lille met activement en œuvre des solutions pour réduire son empreinte carbone et protéger l’environnement. Les autorités locales remplacent progressivement toutes les solutions d’éclairage de la ville par des luminaires led plus économes en énergie, gérés par des systèmes de contrôle qui adaptent la lumière à l’endroit et au moment précis où elle est nécessaire. Ces actions ont permis à la ville de réduire sa consommation d’énergie de 50 % en 2020 par rapport à 2004, tout en améliorant la qualité de l’éclairage.

Le parc de la Citadelle est le plus vaste espace vert de Lille, avec 110 hectares qui abritent une faune et une flore très variées, réunissant plus de 100 espèces animales, y compris des espèces vulnérables comme les chauves-souris. Toutes ces espèces cohabitent au sein de cette aire, il est donc important de respecter le rythme naturel de chacune. À proximité de la Citadelle se trouve le pont Léon Jouhaux qui est situé sur un corridor de passage des chauves-souris et de nombreux papillons de nuit.

La Ville, soucieuse de préserver cette faune, est investie dans la protection de la biodiversité. Fin 2017 est né le projet LUCIOLE (Lumière citadine optimisée pour l’environnement) qui a pour objectif de restaurer la biodiversité du parc de la Citadelle, tout en améliorant la qualité de son éclairage pour les usagers.

La Ville a souhaité créer un couloir nocturne pour que la cohabitation entre la faune et la flore et l’activité humaine se déroule au mieux. Pour répondre aux besoins du projet, l’éclairage s’adapte automatiquement à l’activité du site : un éclairage agréable quand il y a une présence humaine et un éclairage préservant la biodiversité lorsqu’il n’y a pas d’usagers.

Au travers de deux projets, les responsables ont sélectionné le luminaire Citea Midi NG. Les luminaires sont équipés de trois plateaux led, Ambre, 2 200 K, 3 000 K et d’un capteur de mouvement permettant de repérer l’arrivée de piétons, de cyclistes et de voitures. Cette installation est complétée pour le pont Léon Jouhaux de deux caméras numériques. Une solution qui a été conçue pour s’adapter au cycle de vie des chauves-souris :

  • d’avril à novembre, le coucher de soleil se faisant plus tard, les chauves-souris sont plus actives. Pour les préserver, seules les led ambrées s’allument et s’éteignent lorsqu’elles détectent la présence humaine ;
  • de novembre à mars, les chauves-souris hibernent, les modules led de 2 200 K ou 3 000 K entrent en action. Ils s’adaptent aux horaires et à l’activité humaine. En présence d’une voiture ou d’un cycliste, les capteurs entrent en scène et les leds blanches s’activent provisoirement, puis s’abaissent lorsque l’usager s’est éloigné. Cette solution permet aussi d’adapter l’éclairage aux besoins des usagers tout en garantissant visibilité et sécurité optimales dans leurs déplacements.

L’ensemble de l’installation d’éclairage est contrôlé par Schréder EXEDRA qui permet une gestion à distance et en temps réel des luminaires. Ainsi, la Ville est en mesure d’adapter les niveaux d’éclairage à tout moment et peut analyser les données enregistrées par les capteurs pour améliorer les scénarios d’éclairage.

Au travers de ce projet, la Ville montre son fort intérêt pour les enjeux écologiques et s’inscrit dans la continuité du titre qu’elle avait remporté en 2012 : « Capitale française de la biodiversité ». Comatelec Schréder est fière d’accompagner la capitale des Flandres en lui fournissant des solutions intelligentes qui lui permettent de trouver le juste équilibre entre la protection de notre environnement et la création d’un espace de vie agréable et sûr.

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