Nicolas Sans, directeur de Gabeo Connect et intégrateur

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Choisir un métier qu’on aime, c’est essentiel. Après des années passées à commercialiser des logiciels, Nicols Sans a voulu changer de vie. En 2016, il crée sa boîte, Gabeo Connect, avec un ami, ingénieur comme lui. Leur credo de l’époque : la domotique pour les particuliers.

 Au fil du temps, l’entreprise enrichit son savoir-faire et assume de nouveaux métiers. La crise du Covid accélère la mutation…
Aujourd’hui, Gabeo Connect, installateur immotique et domotique dans le nord de la France, s’adresse toujours aux particuliers mais répond surtout aux demandes de clients professionnels. L’enthousiasme est intact, les missions encore plus variées, et les projets déjà signés pour demain et au-delà confirment la pertinence des choix. L’exemple d’une entreprise qui a su adapter son offre aux besoins du marché.

« J’ai fait des études dans l’électricité pour m’orienter ensuite vers la mécanique. J’étais ingénieur dimensionnement des structures. Et je me suis retrouvé à vendre du logiciel Dassault Systèmes. » Nicolas Sans reste plusieurs années « dans le circuit ». Il y serait peut-être même encore, mais la naissance de son premier enfant sera le déclic. « J’ai eu envie de changer ma façon de vivre. Je ne me voyais pas concilier mon agenda de directeur commercial, les déplacements, rencontrer plein de clients et ne pas voir grandir le gamin que j’avais tant désiré. »

Le meilleur des projets

L’ingénieur réfléchit depuis un moment déjà à créer sa structure avec celui qui va devenir son associé. Des pistes, ils en ont quelques-unes. Ils ont surtout un business plan en or : « On voulait se lancer dans quelque chose qui nous fasse plaisir, qui nous donne envie de nous lever tous les matins. Faire un métier qu’on aime ! » De là naît Gabeo Connect. Objectif : la domotique pour les particuliers. Le fabricant Delta Dore leur met le pied à l’étrier. « Une fois qu’on a commencé à graviter dans ce domaine, on a exploré tout ce qui pouvait se connecter à la domotique et à la sécurité. La vidéosurveillance et ces types de chantiers. »

Et puis, l’aventure se transforme. En partie parce que l’écosystème domotique chez les particuliers commence à bouger. « Le métier qu’on faisait en 2016 n’est plus du tout le même qu’aujourd’hui. Chez nous, la domotique en lien avec les particuliers se fait maintenant plutôt au travers de promotions immobilières. Nous avons quasiment tous les acteurs de la promotion immobilière comme clients », se félicite Nicolas Sans.

 

« En domotique et en immotique, chaque projet est un cas particulier. Il n’y a pas une journée qui ressemble à l’autre. »

 

Virage vers le professionnel

Ce qui a définitivement changé le business model de Gabeo Connect ? La crise du Covid. « Les professionnels étaient les seuls avec qui on pouvait travailler pendant cette période. Avant, on faisait environ 80 % de particuliers et 20 % de clients professionnels. On est venu à d’autres métiers. L’amplification cellulaire, les bornes de recharge pour véhicules électriques… »

Aujourd’hui, l’entreprise a totalement inversé les proportions, les particuliers ne représentent plus que 20 % de sa clientèle. « Chez les particuliers, on fait moins de domotique, surtout de l’alarme et de la vidéosurveillance élaborée. On garde un lien étroit avec Delta Dore, on a des demandes de leur part, et on a aussi un parc à entretenir. Nous sommes certifiés KNX partners et d’autres offres sont à l’étude pour le haut de gamme. »

Confort et sécurité pour la maison connectée 

Pour les particuliers, donc, Gabeo Connect assume tous les aspects de la maison connectée : l’éclairage, la gestion des ouvrants, le contrôle du chauffage et des dépenses énergétiques, l’arrosage du jardin, la musique et le multimédia. La sécurité aussi, avec les alarmes techniques, la détection de présence, la vidéosurveillance et les serrures connectées.

Bornes de recharge électrique connectées

Dans la sphère professionnelle, l’entreprise couvre les alarmes anti-intrusion avec alerte sur smartphone, voire en liaison avec une centrale de surveillance. Les systèmes de vidéosurveillance qu’elle référence peuvent aller jusqu’au tracking de plaques d’immatriculation. Il y a aussi les contrôles d’accès de personnes et de véhicules. Et l’entreprise réalise des audits pour ses clients situés dans des zones blanches ou mal couvertes par le réseau de téléphonie mobile : l’installation d’amplificateurs cellulaires GSM et 4G améliore la qualité du signal, donc les communications.

Pour les bâtiments, Gabeo Connect mesure les performances des consommations énergétiques par le monitoring et l’automatisation. Et pour le tertiaire et l’industriel, elle propose la mise en place de réseaux sans fil LoRaWAN afin d’assurer une communication longue portée économique. Enfin, l’installateur a ajouté à son arc une corde qui devient très sensible : les solutions de recharge pour véhicules électriques, pour les commerces, les entreprises, les collectivités, avec par exemple des possibilités de tarification horaire.

Des clients, des projets, des contrats

Basée près de Lille, Gabeo Connect emploie aujourd’hui cinq personnes. Et vu l’étendue de son champ d’action, l’entreprise recrute plutôt des gens aux compétences techniques assez transverses. Au-delà du salaire, « qui reste quand même le nerf de la guerre », l’entreprise veut offrir à ses collaborateurs de bonnes conditions de travail et une bonne part de créativité. Des missions intéressantes. « Chaque projet est de toute façon un cas particulier, confie Nicolas Sans. On ne fait que du mouton à cinq pattes, on a besoin d’aller dans le fond du problème, de bien connaître les produits. Et chaque jour est différent, on ne risque pas de s’ennuyer dans notre métier. Nous avons, bien sûr, des typologies de clients extrêmement variées. » Aujourd’hui un magasin informatique, demain une boucherie industrielle, ensuite une maison pour une domotique haut de gamme, après une entreprise qui veut des bornes de recharge sur son parking. « Je peux prendre le planning sur trois mois, il n’y a pas une journée qui ressemble à l’autre ! »

Ce qui donne aussi le sourire à Nicolas Sans, c’est son carnet de commandes. « Nous avons des contrats signés pour 2023, et avec la promotion immobilière, nous en avons même jusqu’à horizon 2024. » Belles perspectives. Toutes les entreprises ne peuvent pas en dire autant.

 

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