Dans un contexte où les décrets BACS et tertiaire imposent une meilleure maîtrise énergétique des bâtiments, LACROIX Environment propose une offre entièrement tournée vers l’optimisation des usages et la régulation connectée. Frédéric Knittel, chef de produit, explique comment LACROIX Environment articule son action entre réseaux de chaleur et bâtiments, et présente le nouveau régulateur CVC SOFREL B4TH, nativement connecté, interopérable et sécurisé.
Pouvez-vous présenter votre activité et vos solutions pour répondre aux enjeux de gestion de l’énergie et aux décrets BACS et tertiaire.
Frédéric Knittel – Chez LACROIX Environment, nous intervenons d’une part sur les réseaux de chaleur, et d’autre part sur le bâtiment. Nous équipons les réseaux de chaleur afin d’optimiser et décarboner la production collective. Nos régulateurs assurent l’interface entre le réseau et le bâtiment. De l’autre côté, nous agissons sur le bâtiment lui-même, pour réguler et optimiser les usages, sans dégrader le confort. C’est tout l’enjeu des décrets tertiaire et BACS. Nous avons mené une étude avec l’École nationale supérieure d’Art dramatique de Montpellier, selon la méthodologie Empreinte Projet de l’ADEME. En comparant un bâtiment équipé de nos régulateurs connectés SOFREL S4TH à un scénario identique mais non connecté, nous observons 32 % d’économies d’énergie. Le retour sur investissement est d’environ un an et trois mois. L’empreinte carbone du matériel lui-même est également plus faible, car nos produits sont fabriqués en France. L’étude complète, disponible en ligne, montre factuellement l’intérêt économique et énergétique des régulateurs connectés, notamment grâce au pilotage, en foncBACnet IP, demandé dans le bâtiment pour interfacer équipements et supervisions. Ce n’est pas une opposition, mais un élargissement et le client choisit en fonction de son besoin.
Quels sont les principales caractéristiques et les points différenciants du régulateur SOFREL B4TH ?
F. K. – D’abord, la connectivité native, avec un modem 4G intégré, un port Ethernet, le basculement automatique entre réseaux, et la configuration unifiée. Pas besoin d’ajouter ou de paramétrer un modem externe, tout est embarqué, ce qui facilite le pilotage : modification des consignes ou des plannings, remontée d’alarmes, suivi des consommations. Ensuite, la cybersécurité. Nos solutions sont sécurisées « by design » et s’inscrivent dans un écosystème complet. Avec l’arrivée de la directive NIS2, le niveau de cybersécurité attendu monte pour tous les acteurs et nos solutions permettent de s’y conformer. Troisième point, l’interopérabilité. Les produits sont conçus pour le CVC et intègrent nativement les protocoles M-Bus, Modbus et BACnet. Ce sont des équipements spécifiquement pensés pour l’efficacité énergétique des bâtiments. Enfin, la simplicité. Nous avons travaillé l’interface pour que l’installation et l’exploitation restent intuitives, tout en permettant aux experts d’aller plus loin dans la configuration. Trop de systèmes BACS sont aujourd’hui sous-utilisés. Nous accompagnons aussi tous les utilisateurs, de l’intégrateur à l’exploitant jusqu’au personnel administratif, via notre support technique.
Quels sont vos marchés cibles ?
F. K. – Nous adressons tous les types de bâtiments, avec principalement le petit et moyen tertiaire, notamment les communes, intercommunalités, conseils départementaux, régions, collèges, lycées, crèches, gymnases, médiathèques. Nos solutions conviennent aussi aux bailleurs sociaux et à certains réseaux d’agences commerciales. Nos produits peuvent fonctionner en autonomie ou en multisites sans abonnement et sans solution propriétaire imposée. Pour les parcs importants, nous proposons une supervision centralisée, LX SCADA.
Propos recueillis par Alexandre Arène






